En 2014, la gastronomie japonaise s’inscrit à la liste du patrimoine mondiale de l’Unesco, appelé washoku (和食), qui n’a cessé d’intéresser les français. De là, Euro Japan Crossing a créé le salon dédié à la culture japonaise, et cette année, nous sommes à sa 5ème édition du salon C’est Bon! le Japon à Paris! C’est la deuxième fois que j’y retourne, ayant eu une bonne impression lors de l’édition précédente.

L’espace était plus grand, mieux agencé, et il y avait beaucoup plus d’exposants qui vendaient leurs produits venant tout droit du Japon. A l’entrée, un marché aux légumes directement importé du Japon : daikon (大根) qui est un radis blanc, patate douce du Japon qui est sucré à souhait et délicieux (nous avions le droit à une dégustation), grande bardane, néflier du Japon, gombôs, la tige du wasabi (山葵), etc… Sachant que ce sont des produits qui coûtent de base extrêmement chère, le prix exercé au salon ne m’a pas paru exorbitant, contrairement à ce qu’une partie des visiteurs pensent.

Prenons l’exemple de la tige de wasabi. Nous avons lors de ce salon le véritable wasabi, qui n’a en goût, en texture et couleur, rien à avoir avec nos fameux tubes vendus par nos lobbyistes. Pour 1 cm, comptez quand même 10€. C’est cher? Sachez que c’est le plus bas prix! Car effectivement, cette plante est rare et est cueillie dans les montagnes au Japon. Il y a encore plus chère, car il y a de meilleures qualités que celui que j’ai pris en photo.

Un autre exemple, la patate douce japonaise, appelé le Yaki-Imo. Explication sur la photo ci-dessus. Je rajouterai qu’au Japon, ce mode de cuisson pour les patates douces est très prisé là-bas. L’une des phrases favorites des japonaises : « Imo, Tako, Nankin« . Imo signifie ‘patate douce’, Tako signifie ‘pieuvre’, et Nankin signifie ‘courge’. 3€ le morceaux de patate douce pour son temps de cuisson et sa popularité d’un autre continent… Je valide!

N’oublions pas les stands divers qui portent tout autant de l’intérêt : art de table, artisanat, nourriture japonaise (comme le mochi, dommage que je n’ai pas pu en trouver de mochi glacé), etc… Cette année, une nouveauté, le salon a mis en avant les produits japonais… bio. Je trouve que c’est une bonne initiative, bien que l’on risque de retrouver des critiques au niveau des prix (ou des clichés?). Pour immortaliser la journée, un stand photo ambiance nippone avec des accessoires étaient mis à disposition des visiteurs.
Un voyage culinaire à porter de main
Hors, nous avons la scène. Celle qui nous dirige vers des performances musicales et démonstrations. Même le bloggeur « Un Gaijin au Japon » à présenter une conférence exclusive! On aurait préféré beaucoup plus de scène pour ce genre de programmation.
Le 1er Juillet 2018 avait lieu le concours de thé japonais avec 6 catégories ( sencha, genmaicha, hôjicha, matcha, bio et autre ). Des professionnels de la gastronomie ont évalués les différents thés, et le public avait aussi pu y goûter.
Malgré la chaleur écrasante du salon (pas de clim, pas même pour les professionnels), les visiteurs étaient bien présents. On les remercie pour leur travail, et rendez-vous l’année prochaine pour la 6ème édition.
*Lieu : Halle des Blancs Manteaux – 48 rue Vieille du Temple 75004 Paris
*Prix d’entrée : 1€