Jardins d’Asie au Musée Guimet

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Le Musée Guimet est LE musée parisien par excellence des arts asiatiques. Entre les expositions permanentes et temporaires, on ne cesse de voyager tout en étant dans une énorme bâtisse à plusieurs étages. Aujourd’hui, l’exposition sur les « Jardins d’Asie » est présentée au musée jusqu’au 20 septembre 2021. Bien que cette exposition soit riche en objets et histoires sur plusieurs pays du continent asiatique, je vais uniquement faire un zoom sur le Japon.

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Les japonais sont amoureux de la nature depuis toujours. Leur quiétude s’installe alors souvent dans leur jardin. Terrain d’idées, d’imagination, de repos ou de méditation, certains auteurs nous permettent de les contempler d’aussi loin que nous sommes, des jardins de Lahore à Kyōto. Il y a 80 oeuvres lors de cette exposition, des ateliers et aussi un spectacle selon le planning journalier (à se procurer à l’accueil).

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Dame Nature travaille

L’aménagement des jardins japonais s’attachent à l’arrangement des arbres, des pierres et des eaux. Ce principe est un hériter de la tradition chinoise, même si chacun des deux pays ont leur propre signature. Il y a toujours un esthétisme parfait et une symétrie dans chaque regard posé dans cette nature retravaillée. Une nature vivante, transitoire à chaque saison que les années défilent.

Lors de cette exposition, vous pourrez voir par exemple des tirages de photos du jardin du Dainichi-do à Nikko, le jardin du pavillon d’Argent Ginkaku-ji ou encore le jardin du Prince Hotta. Toutes les photos de ce jardin datent d’environ 1890.

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On retrouve également des recueils de fleurs et de plantes herbacées, des plats (assiettes) à décor, des estampes de japonais dans leur quotidien (et dans leur jardin bien sûr). Le jour où je me suis rendu à l’exposition, j’ai eu la chance d’assister à un spectacle appelé kamishibai. C’est l’art de conter de façon théâtrale des histoires, mais la particularité est surtout dans la partie logistique. Elle est petite et ambulante. Effectivement, la scène du théâtre fabriquée est appelée butai. Elle a une taille prédéfinie, pour accueillir des planches de dessins, comme vous pouvez l’apercevoir sur l’image suivante.

Moins de 2h suffisent pour le spectacle et l’exposition, pour les grands comme les petits. Le billet pour l’exposition temporaire permet aussi de profiter des expositions permanentes, par contre pour cela, il vous faudra 3h de visite en plus pour les plus courageux.

Voyage sur la route du Kisokaidō

Ōtsu
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La route du Kisokaidō fait partie d’une des cinq voies du réseau routier créé au Japon durant l’époque d’Edo (1603-1868). L’exposition qui lui est dédiée au Musée Cernuschi met en chemin une série complète de cette route, réalisée par Keisai Eisen et Utagawa Hiroshige.

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Deux semaines pour traverser Edo (l’actuel Tōkyō) et Kyōto (~540km). Pèlerins, marchands, moines itinérants, touristes, marchands, le compte y est pour un long voyage d’autrefois. Cette exposition nous fait réellement vivre une traversée au milieu de villes, de campagnes, de montagnes ou encore de littoraux en quatre saisons. C’est à la limite de l’immersive si nous nous concentrons bien sur les détails. Les ukiyo-e sont présentés dans un ordre précis (vous pourrez le remarquer grâce à la numérotation en-dessous des tableaux). Bien qu’il y ait 69 relais, attendez-vous à plus de tirage (des doubles et autres).

Une épopée japonaise

Pour compléter ces représentations, il y aura quelques objets présentés comme le nécessaire de fumeur, la statue puissante de l’une des cinq divinités gardiennes du bouddhisme ésotérique (Fudō Myōō), l’armure de Matsudaira Naritami (déjà présenté au Palais de Tokyo de Paris) ou encore une paire de sabres d’un luxe indiquant un très haut rang appartenant à Matsudaira (Ikeda) Naritoshi, un des douze plus riches daimyō (principaux gouverneurs de provinces issus de la classe militaire qui régnaient sur le Japon sous les ordres du shogun) du Japon.

Mon coup de coeur de l’exposition est aussi les ukiyo-e d’Utagawa Kuniyoshi. Des couleurs qui restent vives, une préservation intacte des estampes comme tous les autres estampes, mais la différence est qu’il présente ses personnages comme les acteurs du célèbre théâtre japonais kabuki. Cela peut être déroutant pour des néophytes, mais pour les japonais, sans même lire la description, ils reconnaîtraient certains des personnages jouaient dans les théâtres de leur salle. Bien que cela soit scénarisé, chaque estampe a un objet iconique lié à l’histoire de la route du Kisokaidō.

Prenez la route, un long et merveilleux voyage vous attend lors de cette exposition!

*Lieu : Musée Cernuschi –  7 Avenue Velasquez, 75008 Paris
*Dates : du 16 octobre 2020 au 8 août 2021.
*Billetterie : https://www.billetterie-parismusees.paris.fr/selection/timeslotpass?productId=101664589843&gtmStepTracking=true

Les 25 ans de Pokemon aux Galeries Lafayette

Les Pokémon s’invitent aux Galeries Lafayettes des Champs-Elysées! Un lieu prestigieux et un dessin animé épique partagé entre plusieurs générations. Pour ses 25 ans, Pokémon se joint à la mode… de luxe!

25 ans c’est presque toute ma vie, et pourtant j’ai l’impression qu’il y a uniquement une dizaine d’années que Pokémon est sortit en France. Par période, plusieurs événements Pokémon ont lieu partout dans le monde. Il est vrai que je ne regarde plus les épisodes des dernières générations, et je ne dois pas être la seule. Pourtant, Pokémon Go a rallié plusieurs générations des décennies plus tard. Et aujourd’hui des expositions fêtent les 25 ans de la série animée. Les Galeries Lafayette ont souhaité quant à eux ouvrir un pop-up store.

Si vous n’êtes intéressé que par ce pop-up Pokémon, et forcément par la boutique dans son entièreté, je vous rassure, vous ne serez pas obligé de monter tous les étages ou partir à la quête des stands. Tout est centralisé dans le hall d’entrée. Pikachu vous fait signe dès l’entrée, vous accompagne dans le court couloir avant de vous laisser emprunter votre parcours dans le sens que vous souhaitez. Vous pouvez même entrer dans une Pokéball géante dans la place centrale!

Les deux autres partenaires des 25 ans de Pokémon sont Longchamp (la marque de luxe française qui a pour logo un cheval gagnant) et les gourmandises du chef belge de pâtisserie et de chocolat, Pierre Marcolini. Tous deux ont opté pour des produits exclusifs mais attention aux porte-monnaie! Pour Pierre Marcolini les produits étaient vraiment exclusifs. Mais Longchamp x Pokémon ne sont pas à leur premier partenariat. Si vous ne voyez plus les produits en vente, quelque chose me dit qu’il seront de nouveaux dispo, pour un prochain événement Pokémon. Néanmoins, d’autres produits restent à disposition sur le site officiel des Galeries Lafayette sur ce lien : https://www.galerieslafayette.com/c/pokemon

Cet événement était autant pour les grands que les petits, et en moins d’une demi-heure le tour était fait. Si vous connaissez d’autres événements liés à Pokémon, faites-le nous savoir!

9 Juin au 6 Juillet 2021
Galeries Lafayette Champs Elysées
50 Avenue des Champs-Élysées
75008 Paris 8ème


Cérémonie du thé de l’Omotesenke Fuhaku-ryu

Une cérémonie du thé est ce qu’il y a de meilleur pour un moment de détente pendant les rush parisiens. En mode express, j’ai eu l’opportunité de déguster un bon thé au matcha avec l’Omotensenke Fuhaku-ryu dans les locaux de l’AAA (Association des Amitiés Asiatiques).

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L’Omotenseke (表千家) est l’une des grandes écoles pour la cérémonie du thé japonais. Entre autre, nous verrons aussi souvent les écoles Urasenke (裏千家) et Mushakōjisenke (武者小路千家). Ce qui différencie ces écoles, c’est le côté stylistique. Les gestes vont être plus ou moins rapides ou répétitifs. Les ustensiles utilisés seront de matières différentes, et le résultat obtenu en sera tout autant.

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Pendant trente minutes, deux hôtesses vont nous montrer un extrait d’une cérémonie de thé japonais dans les gestes de leur école : Omotesenke Fuhaku-ryu. Cette cérémonie n’est pas seulement faite pour déguster un bon thé au matcha et en apprécier le goût. Si cela ne tenait qu’à une simple dégustation, les écoles n’existeraient pas. Or, il faut parfois plusieurs années pour perfectionner cet art. Une cérémonie implique que tous les détails soient organisés d’avance. Rien à envier au tea time de notre cher voisin. Et grâce à l’AAA, nous allons vite nous apercevoir de la subtilité de cet art.

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De l’apparition de l’hôte(sse) à leur retrait, absolument tous les gestes sont réfléchis, et non pas que sur la table. L’inclinaison de la personne, la façon de tourner les bols avant de nous servir, le fait que le service soit unique – il / elle ne prendra jamais deux ou trois bols à la main pour servir le maximum de personnes. Le service est accordé à une et unique personne à chaque fois. Je vous laisse imaginer le nombre d’aller / retour, surtout que nous ne sommes pas dans un bar en présence de plusieurs serveurs. Jusqu’à présent j’en ai vu quelques-uns qui étaient seuls ou accompagnés d’une autre personne pour aider à servir.

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Chaque objet nous paraît précieux, démontré à la délicatesse lors de tenue du bol et des objets. J’avais déjà été dans une autre cérémonie où les mêmes objets étaient utilisés pendant cent ans! Et on y voyait aucune égratignure… C’est le soin qu’accorde le procédé traditionnel qui en fait sa longue utilisation.
Le bon bol de thé au matcha était accompagné de wagashi, une douceur japonaise qui est tout le temps présent lors de la cérémonie de thé. 

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Nous ressentons fortement ce côté prestigieux, non pas que par le matériel, mais aussi par le goût. Certaines de leur technique permettent des goûts plus ou moins intenses, avec ou sans mousse. Ce que j’ai pu goûter jusqu’à ce jour, en plus de cette dégustation, étaient toujours doux… je ne me rappelle plus du drama que j’avais regardé il y a quelques années, où la quantité de matcha était hallucinante, amenant à l’aspect visuel un côté de… purée verte. Je n’ose en imaginer le goût.
Aujourd’hui, il est difficile de trouver une cérémonie du thé traditionnel qui peut durer environ  4H. Je parle en France, car au Japon c’est logiquement possible. Je pense notamment qu’il faut comprendre d’avance les rites qui relèvent de la maniaquerie et avoir une patience sans égale pour pratiquer et admirer cet art.

©Nippon Actif    Les wagashi

Lieu : Association des Amitiés Asiatiques – 21 Rue d’Antin, 75002 Paris
Date : samedi 10 novembre 2018

Kagoshima Exquise #2 ~ Wagyu, sériole, thé bio, vinaigre, …

Japan Exquise (株式会社) a organisé sa deuxième édition, et aujourd’hui c’est la région de Kagoshima qui est mis en avant! Les délices gastronomiques rejoignent le Pavillon Ledoyen pour notre subtil plaisir. 

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Lors de la première édition, la société Japan Exquise (株式会社) s’était focalisée sur les mets et sake de la région d’Akita : https://nipponactif.com/2018/11/02/akita-exquise-1-mets-et-sake. Aujourd’hui, elle nous dévoilera un autre plaisir… orgasmique! Bien désolée de vous paraître vulgaire, néanmoins, j’ai hautement apprécié la seconde édition. Bien différente de la première où j’avais trouvé des qualités similaires, mais on parlera ici du boeuf que j’aime le plus : le wagyu

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Le wagyu, celui que j’avais goûté au restaurant Les Tantes Jeanne était de loin le meilleur qui m’est été donné de goûter jusqu’à présent. J’attends de repartir au restaurant pour en faire un article, mais je l’avais déjà mentionné sur celui-ci : https://nipponactif.com/2018/08/08/teppenyaki-azabu. Sur les trois fois où je l’ai goûté, voici  mon mini classement : 

En premier : le wagyu des Tantes Jeanne.
En deuxième : le wagyu de cette édition, Kagoshima Exquise
En troisième : le wagyu d’Azabu

Je ne remets pas en question la qualité de ces produits, loin de là, ils restent les meilleurs. Mais la différence de cuisson s’est fait ressentir à chaque fois. Ma préférence personnelle va sur de l’ultra fondant, l’effet « beurre qui fond » en bouche. 

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Dès notre arrivée au Pavillon, on nous a offert un verre d’une excellente boisson pétillante au yuzu. Nous nous sommes posés au comptoir de sushi et de wagyu, deux chefs nous préparaient des bouchées de festin. Amoureuse du wagyu, mais à l’inverse, les sushi c’est ce que j’apprécie le moins… Il faut savoir que je ne mange pas toujours ce que j’aime, donc je réitère l’expérience sans cesse en cas de bonne surprise. Et devinez quoi? J’ai adoré le sushi! C’est bien une première pour moi. De toutes mes expériences, j’ai jamais mangé un sushi aussi excellent. Tant dans le choix du riz premium que dans le poisson et sa sauce salée. J’en ai mangé plusieurs fois à vue d’oeil. Il en est pareil pour la dégustation de wagyu. Même si l’assiette était petite, le nombre de fois que l’on nous a servi vaudrait bien une bonne assiette. J’envie les distributeurs qui pourraient signer un contrat avec ces vendeurs locaux. 

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Mais le salon ne s’arrête pas qu’à la dégustation de ces produits. Entre autre, j’ai pu aussi goûter l’une de mes boissons préférées : l’umeshu. Celui-ci s’appelle amami umeshu, une boisson rare, fabriquée maison et qui a pris 2 ans à être extrait. 
Un autre stand vendait du… poisson emballé, la sériole. On ne pouvait pas y goûter, mais c’est probablement ce qu’on a mangé au comptoir en arrivant. C’est donc sans aucune hésitation que je vous dirai que c’est un excellent poisson, même pour ceux qui n’aiment pas du tout ce produit. J’ai ensuite goûté au karintōqui est un snack japonais sucré (appelé wagashi). Plus précisément un biscuit à la farine de blé qu’on saupoudre de sucre roux. Et aussi des satsuma chips, qui est une friture en format chips de patates douces. Enfin, j’ai pu aussi bu de la sauce ponzu et du thé matcha bio. 

©Nippon Actif     Avec Louis Robuchon – Abe

En écrivant cet article, cela m’a donné une faim de loup! J’espère qu’il y aura une troisième édition dédiée à l’excellence gastronomique japonaise pour nous faire découvrir de savoureux produits.

Lieu : Pavillon Ledoyen – 8 avenue Dutuit 75008 Paris
Tarif : gratuit sous présentation d’une carte de visite ou sur inscription
Date : lundi 22 octobre 2018 

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TOMO X Shiseido

La marque japonaise Shiseido a ouvert un pop-up store pour quelques jours, et l’un des collaborateurs éphémères n’est autre que la pâtisserie TOMO se situant à Paris! Retour sur cet atelier gourmand dans un espace glamour.

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La fameuse marque Shiseido a ouvert un pop-up store pendant quelques jours, dans le quartier du Marais. C’est son premier magasin éphémère du genre : Shiseido Japanese Beauty Station.  La marque fête ses 140 ans, et les 80 ans du magazine de la marque, hanatsubaki. Grâce au Japonisme 2018, j’ai eu l’immense honneur de participer à l’un des nombreux ateliers proposés par la marque et ses collaborateurs de choix. En prime, ils ont exposé des gammes de parfums et de maquillages de la marque, certains existant, et d’autres en exclusivité.

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Le jeudi 22 septembre 2018, j’ai participé à l’un des ateliers par mégarde… Je m’étais en réalité inscrite pour le jeudi 29 septembre 2018, mais en n’ayant pas fait attention à la date, je me suis retrouvée devant les chaleureuses hôtesses d’accueil de la boutique éphémère. Il était fort dommage de constater du manque de sérieux des participants s’étant inscrits, et n’étant pas venu lors de l’atelier. Donc, par chance pour moi, j’ai pu quand même  participer à l’atelier que je voulais : pâtisser un dorayaki (どら焼き) sous les explications de Romain GAIA : https://www.youtube.com/watch?v=szvpI1-5EEQ

©Nippon Actif     Romain GAIA lors de l’atelier

Pour ceux qui n’ont pas lu, j’avais déjà écrit un article très court sur la boutique : pâtisserie TOMO. Article encore incomplet car j’y retournerai souvent.  Romain GAIA est l’un des chefs de cette boutique. Il nous fera l’honneur de nous donner la recette de son fameux dorayaki
Personnellement je ne suis pas du tout une experte de la pâtisserie, c’est très rare que j’en fais. Pourtant j’ai cette fois plus ou moins réussi! 
Ce fut très… simple. C’est un travail méticuleux mais pas compliqué. Il nous livra son secret et nous avons mis la main à la pâte. 
C’était ensuite à nous de remplir le dorayaki à notre souhait : crème au matcha et / ou à la fleur de sel et / ou à l’anko (qui est le résultat de l’azuki bouilli, mélangé avec du sucre ou du miel). Un pure délice, et j’en ai fait quatre rien que pour moi : emballé c’est pesé! 

Lieu : Shiseido Japanese Beauty Station – 18 rue de Turenne 75004 Paris
Tarif : gratuit sur inscription
Date : jeudi 22 novembre 2018

©Nippon Actif    Dorayaki à la crème de matcha et à l’anko
©Nippon Actif  Dorayaki à l’anko et fleur de sel
©Nippon Actif   En pleine cuisson sur une plaque chauffante
©Nippon Actif   ‘Entonnoir’ japonais pour doser la pâte

Nihon Buyō de l’école Ichiyama

@Nippon Actif

Certains internautes m’avaient fait la remarque que je n’avais pas pris de vidéo lors de la séance d’apprentissage du nihon buyō tenue par Juju Alishina (Article « Dansez avec Juju Alishina : Nihon Buyō »). Chose faite lors de ce spectacle à la Maison de la Culture du Japon à Paris! 

©Nippon Actif   Présentation du professeure de ce qu’est le buyō

En effet lors du stage de danse, il m’était impossible de prendre de vidéos car je n’en avais tout simplement pas l’accord. De plus, ce jour-là ce n’était pas une performance sur scène. La MCJP a quant à elle permit de découvrir cette magnifique danse sur scène! 
J’avais déjà expliqué dans l’article du professeure Juju Alishina ce qu’était cette danse, mais rappelons-le en une phrase : c’est la danse des geisha. Pas que, mais comprenez que cela fait intégralement partie des cordes de ces femmes japonaises aux nombreux talents.

©Nippon Actif      Élèves et professeure de l’école Ichiyama

L’école Ichiyama, de la ville de Niigata, nous a offert un somptueux spectacle de danse, mais aussi de comédie, et de décors inédits! Un scénario qui n’est pas toujours facile à comprendre, malgré l’absence de dialogue. Mais on se laisse volontiers envoûter par les courbes enchanteresses des élèves, et des gestes parfois doux, parfois saccadés selon l’expression qu’elles souhaitent nous divulguer. Une élégance maîtrisée pendant une heure. 
Il y a deux choses qui m’ont captivées. Sans surprise, leur tenu et leur maquillage : la tenue est magnifique, je suis toujours éblouie devant tant de beauté. On distingue aisément la superbe qualité du textile, les motifs divers et les couleurs variées. Le maquillage toujours aussi… blanc. Je conçois,  la manière dont je le dis paraît fade et en fait un détail inutile. Détrompez-vous, ce qui m’impressionne dans ce maquillage, c’est que les expressions faciales sont extrêmement limitées, voir inexistantes. Je vous avais déjà expliqué le procédé de maquillage de ces danseuses, et étant un produit qui se solidifie sur le visage, il est étonnant que tout le reste du corps parle pour évacuer leur ressenti.
La deuxième chose par laquelle j’ai été captivé est… le bruit du vêtement. C’est atypique comme remarque mais cela ne m’a pas échappé. J’étais alors au plus près de la scène, pour une fois (si on épargne le fait que j’ai une ponctualité légendaire dans mon quotidien). Et à chaque mouvement des actrices, j’entends le bruit des tissus qui se frottaient, et le contact entre le vêtement et le parquet. C’était… agréable, car j’imaginais par cette écoute à quel point le kimono pouvait être soyeux. 

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Sur l’une des scènes des élèves, on pouvait aussi y voir un personnage avec une double facette. Ce n’était pas une geisha ou maiko, mais une femme « voilée » (pas dans la voie de la religion musulmane), et sur l’arrière de sa tête, elle portait un masque de renard. Cette élève jouait donc deux personnages différents! Ce qui était complexe, c’est qu’au moment de jouer le renard, tout son corps étant voilé, elle devait jouer comme si l’arrière de son corps, était aussi l’avant. C’était une technique prodigieuse et à la fois rapide si le personnage ne veut pas s’embêter à changer de costume.

Un autre luxe que l’on a pu s’offrir, celui d’avoir un cours de danse dans laquelle des personnes du public étaient invités ! Je vous laisse visionner ce cours de danse dans la vidéo que j’ai posté sur YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=y4zr96EAhDQ&t=
Les heureux élus ont pu pratiquer cette danse et se sont vus offrir de magnifiques éventails pour leur participation. Et d’autres personnes du public ont pu rattraper des tissus pour les furoshiki (dont moi)! Un cadeau de l’école qui espérons-le, reviendront un jour!

©Nippon Actif    Le furoshiki qui m’a été lancé

Lieu : Maison de la Culture du Japon à Paris
Tarif : gratuit sur inscription
Date : 25 octobre 2018
Vidéo YouTube : https://www.youtube.com/watch?v=y4zr96EAhDQ&t=

One Piece à l’Aquarium de Paris!

C’est parti pour la deuxième édition de One Piece à l’Aquarium de Paris! Cette année l’aquarium s’est associé dans le cadre du Japonismes 2018 afin de repartir à la découverte des lieux avec Luffy et son équipage. Qu’y-a-t-il à voir? Je vous explique (quasi) tout, suivez le guide!

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Cela fait des années que je n’ai pas regardé les derniers épisodes de la série… et pourtant, dès qu’on me parle d’une exposition sur One Piece, je fonce sans aucune hésitation, avec tout de suite un générique qui me vient en tête : « We are! ». L’un des opening emblématiques de la série qui a fait un long chemin avec moi au lycée. C’est LA musique qui m’évoque l’aventure et l’importance de l’amitié… Ça y est, la nostalgie des meilleures années de ma vie revient à la charge!

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Nulle part ailleurs l’exposition de One Piece ne devrait avoir lieu que dans son élément : la mer. Si l’on reste modeste et en vue de la logistique, on peut très aisément se contenter d’un sublime aquarium qui fait voguer les compagnons de Luffy et le capitaine sur tout le parcours. La dernière fois que les personnages étaient présents dans ce lieu, c’était en 2013. Grâce au mouvement Japonisme, nous revoilà dans les entrailles de l’océan. Et toujours dans l’un des QG préférés de mes amis et moi-même : au Trocadéro, tout autour de la majestueuse Tour Eiffel. Je suis partie avec une dizaine d’amis pour avoir des avis divergents. Certains sont encore plus fan de One Piece que moi, d’autres pas du tout.

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Arrivé dans l’antre de l’Aquarium, quelques marches qui nous séparent du premier décor imposant de One Piece. Une partie du plafond couvert de drapeaux One Piece, Zoro et Chopper qui nous accueillent, et plein de décors rappelant la piraterie de l’anime. Si je m’attaque dorénavant au coeur du sujet, beaucoup d’internautes se sont posés la question de ce qu’on pourrait voir dedans pour la somme de… 20,50€ (tarif plein). Oui, ce n’est pas une modique somme.
Je vous dis d’emblée ce qui n’a pas manqué lors de ce parcours : beaucoup de spot photos. Des photos avec Luffy, Chopper, Zoro, derrière une barque cartonnée, ou encore derrière une barre de gouvernail, on vous laisse vous amuser! Malheureusement, l’éclairage est relativement tamisé… c’est pour le confort de nos petites bêtes, on peut bien sacrifier la qualité d’image pour leur bien-être! Toutes les photos que j’ai prises est à partir de mon portable Samsung S7 Edge, et je trouve qu’on s’en est bien sorti. J’ai lu sur l’événement que j’ai créé avec l’accord de l’Aquarium, que certains internautes avaient eu l’idée de se cosplayer… honnêtement, c’est une excellente idée! Faire un shooting dedans est totalement possible. Je suis allée un samedi à 16h, où nous avions le temps et l’espace pour profiter un maximum de ces spots. Silhouettes, statues imposantes et stickers des divers personnages, l’équipage vous suit tout le parcours.

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©NipponActif

Les enfants de 3 à 12 ans pouvaient participer à divers ateliers : cours d’origami, réalisation de set de table ou de coffre de pirates, avec lesquels ils pouvaient repartir! Il est fort dommage qu’il y en est pas eu pour les grands enfants, tels que mes amis et moi-même. Nous nous contenterons pour notre part d’un parcours pédagogique! Certains personnages de One Piece sont identifiés aux poissons qu’on voit nager juste derrière, un système ingénieux, pragmatique et informatif. Il y avait aussi très peu de figurines : une seule était au centre d’un dôme pendant le parcours, et le reste était dans à la boutique. Ces derniers étaient en vente.

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©NipponActif

Enfin pour se reposer, il y avait une salle pour regarder quatre épisodes de One Piece tirés de l’Arc de l’Île des hommes-poissons :
– Débarquement sur l’Île des hommes-poissons, le chant des sirènes ;
– Le roi de l’Île des hommes-poissons, Neptune, Dieu des océans! ;
– La bataille finale du palais Ryugu, Zoro contre Hody ;
– Protéger la princesse à tout prix, Decken le coriace!
Vous comprendrez le prix, ou non. La grande majorité de mes amis ont apprécié le parcours. Cela ne fait pas l’humanité quand on n’est logiquement pas fan de la série. Mais nous ne sommes pas à One Piece Land (ne cherchez pas sur internet, un tel lieu n’existe (toujours) pas). Mais bien à l’Aquarium pour découvrir des milliers d’espèces, en addition logique à un anime qui le représente à sa juste valeur! À vous de décider si le prix en vaut la chandelle avec les photos que j’ai prises.

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©NipponActif

Partez à la découverte des êtres vivants de l’océan, bon vent!

PS : et non, je n’ai pas trouvé le One Piece à l’Aquarium de Paris… vous aurez peut-être plus de chance!

Lieu : L’Aquarium de Paris – 5 avenue Albert de Mun 75016 Paris
Tarifs :13€ à 20,5€
Billetterie : http://cineaqua.com/nos-tarifs/
Dates : du 7 octobre au 30 novembre 2018

 

Festival Samurai Japon 2018

Le 13ème festival culturel japonais en France a eu lieu le dimanche 4 novembre aux Pavillons de Bercy dans le 12ème arrondissement. Un événement caritatif au bénéfice des victimes du séisme au Japon.

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©NipponActif   Musée des Arts Forains

En allant à la Maison de la Culture du Japon à Paris il y a quelques jours, j’ai vu un prospectus. Celui du festival Samurai Japon 2018. Je ne connaissais pas du tout ce festival, alors qu’il en est à sa 13ème édition. Rien qu’au nom du festival, j’ai été interpellé, et j’ai voulu m’y rendre. Le festival avait lieu dans une cour du Musée des Arts Forains. Une magnifique bâtisse qu’est ce musée, que j’avais déjà la chance de visiter il y a deux ans.

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©NipponActif     Entrée de la salle Magic Mirror

J’y suis allée de 16h… à 19h! L’espace est assez petit, mais en terme d’animations, nous avons été servis. On y circulait très facilement, les stands offraient diverses choses.
Mes amis et moi-même avons vite été invités à entrer dans le bâtiment nommé Magic Mirror, à gauche de l’entrée. Une salle circulaire des années 20, très chic et festive, avec de nombreuses activités. En plein milieu de la salle, nous avons pu participer à la cérémonie du thé japonais en mode… express! J’avais déjà participé à la cérémonie du thé japonais du musée Guimet qui était plus complet. Cependant lors de ce festival, la cérémonie était gratuite, et montre en gros les usages basiques. Nous avons eu une traduction lorsque les hôtesses de cérémonie nous offraient les bonbons japonais et le thé vert. Je vous donnerai les termes techniques dans un prochain article que je ferai sur cette cérémonie bien particulière.

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©NipponActif    Salle Magic Mirror

La place centrale était entourée des calligraphies de l’artiste Fuyoh Kobayashi. Une personne était là pour présenter ses tableaux, par chance, j’ai pu comprendre ce qu’elle me contait. Je remercie de son temps pour m’avoir expliqué ce que chaque kanji signifiait, à une allure qui me permettait de le comprendre et de traduire pour mes amis.
Il y avait aussi des stands qui mettaient en vente des accessoires du Japon. Nous sommes ensuite sortis dans la cour principale, et on y a trouvé un stand pour dégustation de sake. Les vendeurs n’y sont pas allés de main morte. Nous avons très vite eu chaud! On remercie pour leur accueil chaleureux, et pour leur délicieux sake, dont la marque est mentionnée sur le tonneau : Hakutsuru Sake.

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©NipponActif 

Enfin, nous avons été jusqu’à la salle vénitienne. Sur le chemin, des stands de nourriture  à prix compétitifs ! Des onigiri à 1€, des maki en forme de ninja ou de Père Noël à 3€, des plats chauds (soba aux légumes et viandes) ou encore des bento. Et un shooting photo d’une modèle… en robe de mariée occidentale. Oui, mais pas qu’une simple et jolie robe de mariée, mais avec une technologie incrustée, je vous laisse l’admirer en photo ci-dessous. Il y avait aussi de « fausses » demoiselles d’honneur, habillées en vêtements traditionnels… la beauté des tissus, des motifs et des accessoires révélaient beaucoup sur sa qualité, et nous faisait rêver en prime.
À savoir que pour la robe occidentale, il faut absolument mettre le flash quand on prend la photo, si non, nous ne voyons qu’une robe basique sans effet de lumière. Car elles sont différentes des robes de mariée à LED. Même de nuit, il n’est pas possible de voir à l’oeil nu.

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©NipponActif 

Les exposants qui étaient à l’intérieur vendaient entre autres des accessoires, des services de tables, des kimono, des ombrelles japonaises et un stand de jeux pour enfants. Les animations se succédaient sur scène, dans la salle annexe. Je n’ai malheureusement pas été présente toute la journée, mais de ce que j’ai vu, c’était varié : la bénédiction d’un moine pour des mariés japonais (de vrais mariés s’il vous plaît!), une idole, des démonstrations d’arts martiaux… de quoi rester toute une journée, sans voir l’heure tourner!

Merci à ce super festival de nous avoir fait passer un de nos meilleurs week-end de l’année. Nous serons sûrement présents lors du prochain festival en 2019. En espérant revoir les mêmes exposants, et voir plus!

Tarif : entrée libre
Site de l’événement : http://www.samuraijapon.net/

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©NipponActif   La mariée, les demoiselles d’honneur et la présidente de Samurai Japon

Pour voir ses photos en taille normale, voici l’album que j’ai créé sur la Page Facebook de Nippon Actif : https://www.facebook.com/pg/nipponactif/photos/

 

Le Géant Furoshiki de Paris ~ 風呂敷

Après le furoshiki devant la Fondation Louis Vuitton, nous avons eu la chance de voir un autre furoshiki à taille non modeste, sur le Parvis de l’Hôtel de Ville. Organisé par le Gouvernement Métropolitain de Tokyo à l’occasion du Tandem Paris-Tokyo 2018. Un bref retour sur cette exposition s’impose, l’eco-bag est parmi nous!

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©NipponActif   Vu d’ensemble

Avant cette année, je ne savais pas du tout ce qu’était un furoshiki. Le mot ne m’était pas familier, bien que j’ai vu le résultat de cette technique dans quelques drama japonais.
Alors, grossièrement dit, c’est un carré de chiffon qui emballe des produits quotidiens de la vie. Du moins, c’était mon explication avant que je n’entre dans l’énorme furoshiki, conçu par Tsuyoshi Tane qui en est l’architecte.

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©NipponActif    Mes furoshiki préférés! 

Tout d’abord, qu’est-ce que le furoshiki? Et bien, c’est plus qu’un simple emballage, c’est une technique qui permet d’emballer correctement chaque produits : vêtement, cadeau, bentō, nourriture, etc… qui date du 8ème siècle! Ce tissu carré permet une réutilisation à vie si l’on prend bien soin. Car comme énoncé au début, c’est un excellent système de l’eco-bag. Les motifs d’un tissu varient autant que notre imagination. Un tissu robuste, et à la fois doux au touché, très joli, qui permet de l’utiliser à plusieurs reprises, et qui est pragmatique.
En face de la Mairie de Paris, l’inratable boîte en rouge et blanc impose sa présence. J’ai fait vingt minutes de queue avant de pouvoir entrer dedans après avoir passé le sas de sécurité. Le succès était tel.

Comment plier un furoshiki? La réponse en photo, c’est beaucoup plus parlant qu’en détaillant par écrit.

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©NipponActif   Comment plier un furoshiki

Simple non?
Dans cet énorme pavillon éphémère, nous étions dans un autre monde. Certes, nous voyons bien l’espace que cette conception prend de l’extérieur, mais à l’intérieur, c’est encore plus grandiose. Du sol au plafond, le motif d’un furoshiki peint le lieu du sol au plafond. Nous commençons la visite par l’histoire de ces fameux tissus, avec une vidéo de présentation. S’ensuit une multitude de furoshiki pendus, qui nous permettent d’apprécier les motifs et les couleurs, nous montrant l’inspiration de chacun. Car il faut savoir que les diverses formes d’exposées, ont été toutes conçues par de célèbres designers : Kohei Nawa, Yayoi Kusama, Takeshi Kitano, Jean Paul Gaultier, agnès b., et bien d’autres encore!

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©NipponActif 

Après l’exposition de ces célèbres designers français et japonais, nous pouvons participer à un atelier qui nous explique et montre comment plier les furoshiki. Pour emballer une baguette ou une bouteille de vin par exemple, diverses techniques traditionnelles sont appréciées. M’étant déjà rendu plusieurs fois au Japon, et avoir regardé énormément de drama japonais, je n’ai pas toujours vu ces furoshiki… Mais ils sont loin d’être en déclin dans la société japonaise, apparemment on l’utiliserait plus couramment aujourd’hui pour offrir des cadeaux.
Ceux qui ont eu l’oeil, vous avez sûrement dû remarquer que certaines des statuts qui tapissent les murs de la mairie avaient eux aussi leur cadeau emballé!

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©NipponActif   Fluctuat nec mergitur

L’un des furoshiki faisait un clin d’oeil à notre cher Itō Jakuchū. Yuriko Koike qui travaillait au Ministère de l’Environnement, était dans une optique de sauvetage de la planète. Et étant fascinée par les oeuvres du célèbre peintre, elle n’a pas hésité à utiliser ses motifs afin de nous expliquer ce qu’était le concept du mottainai. C’est un mot exprimant le dégoût face au gaspillage.
Se conférer à la photo ci-dessous pour en voir les motifs!

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©NipponActif   Inspiré d’Itō Jakuchū

Je vous laisse voir quelques-uns de ces carrés en photo, notamment avec les carrés que j’ai le plus apprécié! J’étais parti avec des amis, et malheureusement nous n’avons pas eu de cadeau comme écrit sur un prospectus qu’ils nous avaient donné. Sûrement en quantité limité… nous avons grandement apprécié nous balader dans ce joli pavillon.
Une déclinaison de furoshiki qu’il ne fallait absolument pas rater, entre tissu tendance et artisanal, le Japon a beaucoup à nous faire découvrir.

Lieu : Place de l’Hôtel de ville 75004 Paris
Tarif : entrée libre
Dates : du 1er au 6 novembre 2018

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©NipponActif   Mairie de Paris avec les furoshiki

 

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