AVP « La saveur des rāmen » en présence des acteurs et scénariste

Un film japonais-singapourien, c’est LE film immanquable de l’année pour les amoureux de la nourriture. On traverse diverses frontières géographiques, mais un unique thème relie l’ensemble. Ceci est un article qui me tient à coeur car il exploite l’un des phénomènes culturels connu dans l’ensemble du continent asiatique, qui concerne ma propre origine. En ce lundi 24 septembre 2018, nous avons eu l’honneur d’avoir la présence des acteurs et du réalisateur lors de cette avant-première. Victime de son succès, le cinéma a même dû ouvrir une seconde salle, je vous raconte tout!

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©NipponActif   Eric Khoo, Seiko Matsuda, Jeanette Aw et Takumi Saito

La saveur des rāmen est un film d’Eric Khoo. Réalisateur dans l’âme depuis sa petite enfance, il a auparavant traité des sujets axés sur les émotions humaines, comme ce qui se passe dans les couples, dans la famille, entre un chanteur et ses fans, etc… Il a aussi développé dans ses précédents films des sujets tabou tels que l’homosexualité, sur les lesbiennes ou encore sur les handicapés. Aujourd’hui, il nous livre d’autres spécialités dans nos salles de cinéma. Un film à la croisée de l’histoire de la Chine, du Japon et l’emplacement idyllique que nous offre en arrière plan Singapour. Les relations entre humains sont toujours ses mots d’ordre, mais on le connaît aussi pour cette catégorie qu’est la nourriture, la cuisine.

Pour en revenir à cette avant-première inoubliable, la salle du Mk2 Bibliothèque comptait 580 places. Les places sont parties très rapidement, et la déception de beaucoup d’internautes n’ayant pas pu avoir les billets à temps, n’a pas laissé le média Hanabi, qui est l’organisateur de l’événement, et le cinéma Mk2 Bibliothèque indifférents. Ils ont alors spécialement ouvert une nouvelle salle pour les autres spectateurs, la veille de la projection! Une séance à 20H pour la première salle, et une seconde à 20H10. Il est fort probable que ce succès soit dû à une chose : la présence du réalisateur et surtout des acteurs lors de cette avant-première.

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©NipponActif

L’ambassadeur de Singapour, Zainal Arif Mantaha, a tout d’abord tenu un discours avant de laisser place à Eric Khoo. Il explique brièvement l’histoire de cette écriture cinématographique. L’essence du film est au premier abord l’art culinaire. L’intérêt porté pour la nourriture singapourienne et japonaise a construit son identité. Eric Khoo invite ensuite les différents acteurs à le rejoindre : Seiko MatsudaJeanette Aw et Takumi Saito. Le réalisateur s’est entouré d’un casting de premier choix!  Jeanette Aw est une actrice née à Singapour, ayant jouée dans de multitudes de films chinois. Seiko Matsuda est une actrice, mais aussi une célèbre chanteuse japonaise. Enfin, Takumi Saito est un acteur et chanteur de musique J-pop. Il a fait l’effort de parler en français tout le long de son discours et une chose est sûre… Il avait une très belle voix, qui ont conquis mes amis et moi-même (filles et garçons à l’unanimité!).

Un lien sacré

La nourriture est porteuse de culture, d’histoire et vectrice de sentiments. C’est aussi ça, la culture de l’Asie. Que cela soit en Chine, à Singapour, au Japon, au Vietnam, ou en Inde, nous avons pour la plupart des valeurs communes. Par exemple, celle de difficilement dévoiler nos sentiments les plus doux à nos proches. L’aisance de dire de simple mots comme des « je t’aime », « désolé » ou encore montrer nos sentiments par des gestes tels que des câlins sont inexistants chez beaucoup de familles asiatiques. Le scénario et les acteurs ont pu transmettre toutes ces émotions dans un simple bol de rāmen. La sincérité, la tendresse, le pardon, le regret, la fierté, l’audace et le travail se retrouvent tous dans des bouillons. Une mixture est créée au fur et à mesure que les sentiments se développent, que les déplacements des personnages évoluent en même temps que leur connaissance culinaire. Une nourriture disparate née avec la fusion de deux plats locaux : le fameux rāmen et le bak kut teh qui est une soupe chinoise originaire de Malaisie et de Singapour. Les plans sur les aliments filmés par l’équipe donneraient envie à n’importe qui! J’ai mangé juste avant pour éviter la fringale lors de la séance, mais j’ai tout de même eu envie d’un bon bol de rāmen, et plus encore, celui de goûter pour la première fois le bak kut teh. Étant donné que je me rends à Singapour en décembre, vous pouvez espérer que j’irai manger à l’un des meilleurs restaurants servant cette soupe locale et que j’écrirai un article.

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Hormis cette bonne nourriture qui nous a fait saliver, ce qui a le plus attiré mon attention, est la difficulté de compréhension entre membre d’une même famille, surtout quand cette dernière réunit des origines distinctes. L’un des couples est formé d’un personnage d’origine chinoise  et l’autre d’origine japonaise. Au-delà de la barrière des langues, ce qui est mis en exergue est l’Histoire. Les faits historiques qui divisent des civilisations et des générations. Ce n’est pas que l’histoire de l’Asie, mais aussi de beaucoup de peuple qui ont des valeurs et moeurs bien ancrées, et qui ne permettent pas à un certain degré une alliance avec ceux qui sont hors de leurs propres origines. Le film nous invite dans la vie quotidienne de toute une famille sur plusieurs générations. En même temps que s’écoule la haine, les pleurs, l’incompréhension et la distance, la nourriture trépasse et rallie la bonne cause. C’est un film qui a mis sans doute en émoi plus d’un, dont moi-même. Sûrement qu’une partie conte actuellement ma propre vie et que j’y suis sensible.

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©NipponActif   Seiko Matsuda, Jeanette Aw et Takumi Saito

Sans plus de spoil, je vous invite FORTEMENT à aller voir ce film. Des années que je n’ai pas eu une aussi bonne avant-première. De plus, je vais souvent aux restaurants japonais dans la capitale, mais grâce à ce film, je verrai mes futurs bols de rāmen autrement, ne serait-ce que pour un temps. À la fin de la séance, grâce à nos billets d’entrées, nous avions le choix entre deux cadeaux : le daruma (porte-bonheur japonais que l’on voit tout le long du film) dont j’en reparlerai bientôt dans un prochain article ou un mini-bol de rāmen servit dans un foodtruck éphémère. Je n’ai pas pu prendre le bol en photo, car j’ai choisi le daruma.

*Date et horaires : lundi 24 septembre 2018 à 20H (salle principale) et 20H10 (salle annexe).
*Tarifs : environ 12€, gratuit pour les détenteurs de la carte UGC Illimitée
*Lieu : Mk2 Bibliothèque – 128-162 Avenue de France, 75013 Paris
*Sortie du film en France : 3 octobre 2018

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©NipponActif    La queue pour les bols de rāmen offert

Vernissage : l’Asie rêvée d’Yves Saint Laurent

Une exposition au coeur des pensées du grand couturier Yves Saint Laurent. À l’instar de son travail méticuleux, l’Asie rêvée d’Yves Saint Laurent retrace sa curiosité pour le continent asiatique, et plus précisément pour l’Inde, la Chine et le Japon. Il fallait s’attendre à ce que cela ne soit pas qu’une simple exposition, mais aussi une révélation des procédés de l’artiste. C’est parti pour la découverte de la toute première exposition temporaire thématique du musée!

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©NipponActif

Attention, l’exposition est ouverte qu’à partir de demain (2 octobre 2018). J’ai pris les photos suivantes lors de la conférence presse, avant l’ouverture aux publics. Si vous souhaitez garder la surprise de ce qu’il y aura lors de votre visite au musée, je vous conseille de ne pas continuer la lecture de cet article.

La grande renommée du personnage me conforte dans l’inutilité de vous le présenter. C’est donc pour cela que je vais rentrer dans le vif du sujet ! Une exposition que j’avais hâte de découvrir depuis au moins trois longs mois. Est-ce que l’attente en a valu la chandelle? OUI! Bien plus que ce que j’espérais. À partir de cette année, donc en 2018, il y aura quatre mois d’exposition thématique chaque année, en dehors de l’exposition permanente. On y verra 7.000 pièces textiles avec son processus en 81 collections.
En entrant dans la salle du hall principal, le thème est très rapidement imposé : trois murs sur quatre nous proposent une brève introduction quant au choix des pays et à son explication. Le directeur du Musée Yves Saint Laurent, Olivier Flaviano, et la commissaire de l’exposition, Aurélie Samuel nous accueillent durant les quelques heures de la visite guidée.

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©NipponActif Aurélie Samuel et Olivier Flaviano

Comme Olivier Flaviano l’a si bien expliqué, le titre porte à confusion. Effectivement, nous savons ce qu’est le rêve endormi. Cependant, le travail du créateur s’est plutôt immortalisé dans un rêvé éveillé. Celui s’imprégnant des dynamismes culturelles d’un continent vaste et regroupant des pays avec des identités propres. Yves Saint Laurent se nourrit de littératures, de musiques, de théâtres et de cinémas. Il va au-delà de la démarche purement professionnelle, et se rapproche de la démarche artistique, culturelle et sociale. En 1983, au milieu de sa carrière, une exposition sur Yves Saint Laurent s’ouvre au Metropolitan de New York, il dit lors d’une interview avec le journal Le Monde : « L’imagination, comme un fleuve, charrie toute la peinture, la littérature, la sculpture, la musique que je porte en moi pour s’incarner dans mes collections ». Choses dites, choses faites!
Le directeur du musée est aussi inspiré par une autre citation de Jean Cocteau : « Pour les artistes, il ne faut pas finalement parler d’inspiration, mais d’expiration. Puisque ces choses ne nous tombent pas de quelque ciel, mais sortent de nos profondeurs ». Olivier Flaviano trouve que cette phrase accroche à merveille au travail d’Yves Saint Laurent.

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©NipponActif

La commissaire de l’exposition, Aurélie Samuel prend à son tour la parole, pour nous donner son avis. Pour elle, le travail d’Yves Saint Laurent va au-delà du cadre du travail, il a une démarche qui est intellectuelle et historique. Et l’on commence le sujet avec l’Asie pour la toute première exposition temporaire du musée. Un thème qui n’a donc pas été choisi au hasard. Le but de l’exposition est aussi d’expliquer et de contextualiser en essayant de comprendre ses sources d’inspiration mais aussi la façon dont il a digéré les influences et les différentes pensées de ces cultures auxquelles il s’est intéressé. Le fait d’avoir choisi que ces trois pays, au lieu de l’Asie du Sud-Est ou de la Corée, est justifié par le fait que l’Inde, la Chine et le Japon sont les plus connus en Europe. Mais surtout qu’à travers leur vêtement, un certain nombre de coutumes y sont véhiculées. Yves Saint Laurent essaie d’en comprendre la forme, la technique et surtout son usage. Ce sont des pays où le vêtement raconte une histoire : le statut social, le statut religieux et la place qu’ils ont en société. L’artiste va essayer de comprendre, reprendre et réinterpréter à sa manière, sans pour autant complètement déformer la base. Certains objets sont empruntés au Musée Guimet pour cette collaboration, afin de mettre en concordance le travail d’Yves Saint Laurent aux objets d’arts asiatiques.

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©NipponActif

Mon site communiquant sur les richesses japonaises, et voulant me soustraire à cette condition, je ne vous parlerai que de la collection japonaise. Je mettrai tout de même les photos de l’ensemble des collections que j’ai pu prendre. Sachez qu’Yves Saint Laurent a été en visite que dans un seul pays, le Japon. Pour l’Inde et la Chine, il s’est inspiré de beaucoup d’éléments cités plus haut, mais il les a réinterprétés. Alors que pour le Japon, il n’y a pas eu de réinterprétation. Vous verrez aussi beaucoup plus de pièces de collection pour l’Inde et la Chine que pour le Japon.

Il était fasciné par l’époque Edo (1600 – 1868), notamment par l’histoire du pouvoir impérial et du théâtre kabuki. Il va dans cette exposition revisiter le kimono. Ce sont des vêtements qui contraignent les mouvements, cela peut aller aux personnes d’influences qui ont un travail dans les hauts rangs. Il va garder la fluidité des lignes, mais va accompagner les mouvements au lieu de les contraindre. Pierre Bergé (compagnon de l’artiste) et Yves Saint Laurent avaient arpenté les rues de Gion, une ville de Kyōto, là où déambulent des courtisanes. Ils adorent le kabuki, et iront plusieurs fois regarder ces pièces de théâtre. Comme Yves Saint Laurent a un profond respect pour le Japon, son harmonie avec la nature, des habits qui ne peuvent que correspondre à ce pays, et qu’il connaît bien le pays, il n’arrive pas à s’extraire d’une restitution fidèle. Le kimono que nous pouvons voir lors de l’exposition peut se porter pour une soirée, et a été occidentalisé qu’en enlevant le obi, qui est la ceinture car il n’est pas toujours simple de le porter, par de la passementerie mais ça reste un kimono japonais hormis ce détail. Derrière, il y a une estampe de courtisanes pour rappeler le fait qu’il est allé à Gion. Contrairement à l’Inde et la Chine, c’est une Asie qu’il a vu, et qu’il a digéré et recréé le plus fidèlement possible. Même Kenzo admet que c’est sans doute le couturier qui a le mieux comprit la culture japonaise et le vêtement japonais.

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La veste Iris de 1988 est inspirée de Vincent Van Gogh, qui a son tour est inspiré de Katsushika Hokusai. Yves Saint Laurent a le tableau devant ses yeux pour redessiner cette estampe, avec même ses contours noirs typique des estampes japonaises. Avec ce rendu de la 3D en provenant de la 2D, le rendu s’approche plus de l’estampe d’Hokusai, que de la peinture de Van Gogh. La pièce concernant le Japon a une lumière beaucoup plus tamisée, Une collection riche en couleur, en histoire, un parcours idyllique dans les rêves du créateur, qui nous fait rêver à notre tour. Cette passation visuelle créée une empathie avec le couturier, qui nous emmène en voyage. Découvrez sans plus tarder une cinquantaine de pièces de collection lors de cette exposition, et il n’y a pas à appréhender cet héritage. J’ai moi-même appréhendé cette exposition de peur que l’essence de son inspiration n’en soit déstructuré, mais la très grande majorité de ce qui est exposé reste fidèle aux vêtements traditionnels que je connais, et que vous connaissez peut-être.

*Événement Facebook : https://www.facebook.com/events/431135614081772/
*Dates : du 2 octobre 2018 au 27 janvier 2019
*Lieu : Musée Yves Saint Laurent – 5 Avenue Marceau, 75116 Paris
*Billetterie et tarifs : https://billetterie.museeyslparis.com/

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Conférence presse : Paris Manga Sci-fi Show 26ème édition

Le jeudi 20 septembre 2018 s’est tenu la conférence de Paris Manga pour sa 26ème édition! C’est le plus grand salon de la pop culture, avec un programme de plus de 200 heures qui sollicitent les intervenants des pays comme la France, le Japon, la Corée et les États-Unis. Nouveau site, nouvelle directive, Ticket VIP Gold, invités de renoms, voici un extrait de cette matinée découverte!

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©ParisManga

Je me suis rendue à cette conférence avec mes deux casquettes : celui de chargée de communication pour MAGGS Expo, ainsi que celle de fondatrice et rédactrice chez Nippon Actif.
Le directeur de programmation, Yoann Boisseau, ouvre le bal, en commençant par l’annonce d’un nouveau logo et d’un nouveau site! Le logo est celui que vous pouvez apercevoir sur la photo ci-dessus. Ils vont aussi retravailler tout leur site, et en l’optimisant, pouvoir insérer les nouveaux espaces qui vont être créés IRL.

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©Konbini

Pour les 80 ans de Superman, Paris Manga invite le dernier acteur ayant porté le costume de Superman, Tom Welling, tout droit sorti de la série « Smallville ». Le fameux Lex Luthor le rejoint, personnage interprété par Michael Rosenbaum, ainsi que Laura Vandervoort, sa cousine.

Autre présence qui restera dans les annales, l’équipe de la série « Parker Lewis can’t loose », pour la première fois au complet à un salon, une exclusivité mondiale! On découle sur les autres séries nostalgiques des années 1990 à 2000, avec la présence d’Holly Marie Combs (Piper), l’une de nos sorcières préférées dans « Charmed », ainsi que de son mari Leo dans le film, Brian Krause de son vrai nom. Ce dernier a présenté une vidéo très spéciale uniquement pour sa venue à Paris Manga, avec un jeu d’acteur tel que l’on connaît sur l’écran. Annonçant son arrivé, avec une voix chuchotante et des bruitages arrières comme s’il se faisait attaquer… cela a bien évidemment pour rappel la série!
D’autres invités tout aussi prestigieux seront aussi présents afin de faire des dédicaces, des photoshoots, tenir des conférences, ou encore pour les meet and greet : Pom Klementieff, comédienne française qui a rejoint « Les Gardiens de la Galaxie » VOL.2, ou encore « Avengers : Infinity War » ; des invités de Comics comme Andrea Di Vito (artiste de Spider man, Gardiens de la Galaxie), Ron Lim ( dessinateur d’Infinity War, Thanos Quest), Paco Diaz (dessinateur de Spider man, Wolverine), Leila Leiz (dessinatrice d’Alters), Stephano Martino (dessinateur de Stranger Things, DC COMICS) etc…

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©NipponActif

Le salon met aussi à l’honneur le Japonismes 2018. De nouveaux espaces culturels sont créés à cet effet, revalorisant la culture nippone. Il y aura des cérémonies de thé, des ateliers traditionnels, des arts martiaux, et d’autres événements à découvrir sur leur nouveau site qui devrait voir le jour sous peu. On n’oublie pas que le salon Paris Manga est beaucoup plus que des organisateurs ou des invités qui « font » le salon, mais le vrai succès se tient grâce à ses visiteurs! Et surtout les cosplayers. Une scène spécialement dédiée aux cosplays sera monté. Ont été invités les cosplayers suivants : Irine Meier, Nad, Gatz et Soalianna. Cette dernière est l’une des ambassadrices de Cosplay is not consent. Car depuis plusieurs années, des cosplayers (- cosplayeuses? ) ont des problèmes avec les visiteurs et / ou photographes des salons, et même hors convention. Des costumes impliquant parfois des ports de tenues légères, et où existent des fourberies de la part des visiteurs qui les mettent mal (photos prises sans consentements, atteinte sexuelle, insultes, et d’autres événements que certains cosplayers vivent et des souffrances qu’ils doivent éponger malgré eux). Une conférence devrait avoir lieu afin d’expliquer ce qu’est cette structure qui pourrait aider beaucoup de personnes entrant ou étant dans le monde du cosplay. En dehors de cette cellule de soutien, d’informations et d’entre-aides, sachez que le National Cosplay Cup revient pour la 4ème fois! Le grand gagnant aura un vol aller – retour gratuit pour New York ou Tokyo! En dehors du prix, l’occasion de voir défiler les plus beaux travaux de ces créateurs.

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©NipponActif

Des invités japonais qu’on ne présentent plus seront présents : Kazushige Nojima (Final Fantasy, Kingdom Hearts), Shinji Aramaki (Albator), Noriyuki Abe (GTO, Bleach, Boruto) et Atsuko Ishizuka (No Game No Life). Le groupe de rock japonais Lazy Guns Brisky donnera un concert les 20 et 21 octobre dans le salon de Paris Manga.
Rencontrez aussi les comédiens de doublage et les différents villages éditeurs mentionnés sur le site de Paris Manga.

Autres que ces renoms, les YouTubers sont toujours là! Les NOOB, Julien Fontanier, Karal, Sora, Louis-san, Re:take, Ganesh et Gonzaroo.
Côté animation habituelle : il y aura des voitures de films cultes dans lesquelles nous pourrons monter dedans pour prendre des photos, la scène Just Dance toujours fidèle au rendez-vous, l’espace jeux vidéos, le coin catch et d’autres multitudes d’endroits à visiter sur les plus de 150 exposants.

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©NipponActif

Enfin, une dernière grande nouveauté : la création du Ticket VIP Gold! Tiré au sort, il n’y aura qu’UN SEUL gagnant lors du salon. Cet élu aura l’exclusivité pour la toute première fois depuis que le salon existe, de visiter les backstages du salon, l’accès aux espaces VIP accompagné / scène, les rencontres avec les invités, photos et / ou dédicaces avec les guests choisis, avoir un placement privilégié, un repas offert où il pourra manger avec certains invités, la possibilité de participer aux animations avec un coupe-file (JustDance, Voitures, Arts Martiaux, Quiz, etc…), avoir un vestiaire VIP et une salle de repos et enfin une entrée super VIP à 8H le dimanche.
Que de changements et de surprises nous attendent pour cette année, plus que les précédentes éditions j’oserai ajouter!

*Dates : 20 et 21 octobre 2018
*Tarifs : de 13,5€ à 60€
*Lieu : Porte de Versailles – 2 Place de la Porte de Versailles, 75015 Paris
*Billetterie : https://www.parismanga.fr/billetterie

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©NipponActif

 

La Tour Eiffel aux couleurs du Japon

160 ans de relation diplomatique entre la France et le Japon, et le symbole ultime a été projeté pour la première fois en France, pendant deux nuits sur la Tour Eiffel, les 13 et 14 septembre 2018.

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©NipponActif

Cette incroyable idée a jailli dans l’esprit de deux femmes, mère et fille : Madame Motoko Ishii et Melle Akari-Lisa Ishii. Productrices et conceptrices des lumières, ce projet leur a pris un an et demi, pour un résultat admiratif ! Akari-Lisa Ishii, conceptrice lumière a déjà travaillé auparavant sur d’autres sites culturels (voir quelques uns de ses travail sur ce lien : lightzoomlumiere.fr). Fort de ces expériences, on ne doutait pas de l’effet dynamique qu’elle pouvait produire pour cette représentation unique.
Ce show présentait un jeu de lumières et de sons, un parfait combiné qui nous poussaient à nous projeter au Japon : son des instruments japonais, les couleurs, les tableaux connus, les formes arts et déco, etc…

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©NipponActif

Dix minutes de projections répétitives, la Tour Eiffel était immaculée de couleurs nets et de formes déstructurées, de tableaux comme celui d’Hokusai aux couleurs du drapeau français et japonais. La majorité des sons qui ont défilé étaient d’origine japonaise, mais nous avons eu aussi de la musique française. Nous pouvions voir les énormes projecteurs qui ont permit de sublimer la Dame de fer au Pont d’Iéna. Les couleurs audacieuses sublimaient le monument, à un rythme soutenu. Les trésors japonais ont rejoint le trésor national parisien. La projection n’a eu lieu que sur une façade de la Tour Eiffel, de 20h à 1h du matin.

Vous avez été quelques milliers à vous rendre devant la Dame de fer, sur le Pont d’Iéna, ou sur le Trocadéro. C’était une chance immanquable et un travail colossal qui a été orchestré en backstage. Pour ceux qui n’ont pas eu la chance de se déplacer, voici les quelques photos que j’ai pu prendre lors de cette soirée.

Je met le reste des photos sur la page Facebook de Nippon Actif => Album photo
Et le lien vers la vidéo YouTube de ma vidéo => https://youtu.be/y4rUFbKl6os

*Event officiel : https://www.facebook.com/events/255015041747043/
*Dates : 13 et 14 septembre 2018
*Tarif : événement gratuit
*Lieu : Tour Eiffel

Un grand merci à Akari-Lisa Ishii pour cette courte collaboration, ce travail minutieux, et une organisation hors-norme!

Documentaire : Yakuza et Constitution

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©MCJP

Les yakuza (ヤクザ) sont des membres d’un groupe de crime organisé, autrement dit de la mafia japonaise ici. Ils sont officiellement reconnus au Japon, et même si leurs activités restent cachées, leurs présences non. Le samedi 7 juillet 2018, la Maison de la Culture du Japon à Paris (MCJP) a projeté un documentaire sur la base de la constitution dans la mafia japonaise.

L’État japonais vote une loi « Antigang » (Boryokudan Ho ou Botaiho) en 1992, complété plus tard par plusieurs décrets qui mettent à mal le business des différents gangs. On peut expliquer la présence acceptable des yakuza pendant tous ces siècles, mais leurs activités ont évolué au fur et à mesure du temps. Comment expliquer que ces clans étaient acceptés par tous, État et civils, sans qu’il n’y ait aucune forme de répressions contre eux? Un sujet bien long à développer, mais si nous restons dans l’époque contemporaine, la mafia est mise à l’épreuve. On ne peut ignorer un groupe de personnes capables de fluctuer sur l’économie du pays. Le quotidien des yakuza se résume aux rackets, aux trafics de drogue, à la prostitution, aux trafics d’armes et aussi aux paris clandestins (exemple : les matchs arrangés de sumo).

Le documentaire zoom sur un groupe qui se trouve à Osaka. Un membre de Tokai Television va suivre pendant plusieurs jours le quotidien des yakuza qui ont bien voulu s’exprimer sur le fonctionnement de la hiérarchie.

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©MCJP       La police en perquisition dans une maison de yakuza

Parler de l’illégalité au Japon est fortement déconseillé, même raconté à la presse. Il fallait donc s’attendre à ce que tout ne soit pas explicitement raconté lors de ce visionnage. Cependant, on en apprend grandement sur le fonctionnement du clan. L’un des oyabun (chef de famille dans les clans de yakuza) avait 61 ans (un âge pas du tout perceptible le concernant). Il raconte le nombre de fois qu’il est parti en prison, avec une certaine fierté. Un yakuza est capable d’être envoyé plus de 1.000 fois en prison lors de sa vie. Ce laxisme pénitencier fait naître de plus en plus de délits et crimes au Japon. Mais rarement sur les civils. C’est plutôt des règlements de compte entre gang. La population quant à elle se sent souvent protéger (surtout les commerçants et entreprises). Les clans les protègent, alors que la police semble inefficace sur ce terrain.

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©MCJP   Tatouage courant chez les yakuza

Le documentaire nous permet donc de comprendre les notions de base du fonctionnement, rituel et usages des clans yakuza. Mais pas que. Aussi les dangers, et comment les leçons sont administrées aux nouveaux membres. Et si ce n’est pas entre membres le problème, c’est la société qui en créée. Ils sont exclus de toute forme sociale et administrative. Là où des droits fondamentaux devraient s’exercer à tout homme et femme sans distinction, les clans subissent toute une ribambelle d’interdictions. On l’aura compris, même la justice est dans l’illégalité. Mais pas beaucoup de professionnels sont présents pour les défendre, comme par exemple les avocats, qui eux aussi peuvent être ciblé par la justice. Encore plus difficile, quand même la famille entière est exclue de la société (exemple : un enfant d’un yakuza peut se voir refuser son entrée à l’école… Pour le seul motif du ‘travail’ du géniteur qui n’est pas en adéquation avec l’éducation).

À la fin du documentaire, le journaliste lui a demandé pourquoi ne pas laisser tomber ses activités si c’est beaucoup trop dangereux, et si cela n’offre pas de travail fixe, ni à eux, ni à leurs familles. Question à laquelle il répondra : « Si jamais nous ne sommes plus yakuza, qui nous acceptera? ».

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©MCJP   L’oyabun de 61 ans

Diffusion exceptionnelle à la Maison de la Culture du Japon à Paris, pour 5€ la séance.

Salon : C’est Bon! le Japon 2018

En 2014, la gastronomie japonaise s’inscrit à la liste du patrimoine mondiale de l’Unesco, appelé washoku (和食), qui n’a cessé d’intéresser les français. De là, Euro Japan Crossing a créé le salon dédié à la culture japonaise, et cette année, nous sommes à sa 5ème édition du salon C’est Bon! le Japon à Paris! C’est la deuxième fois que j’y retourne, ayant eu une bonne impression lors de l’édition précédente.

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©NipponActif       Services de table vendus lors du salon

L’espace était plus grand, mieux agencé, et il y avait beaucoup plus d’exposants qui vendaient leurs produits venant tout droit du Japon. A l’entrée, un marché aux légumes directement importé du Japon : daikon (大根) qui est un radis blanc, patate douce du Japon qui est sucré à souhait et délicieux (nous avions le droit à une dégustation), grande bardane, néflier du Japon, gombôs, la tige du wasabi (山葵), etc… Sachant que ce sont des produits qui coûtent de base extrêmement chère, le prix exercé au salon ne m’a pas paru exorbitant, contrairement à ce qu’une partie des visiteurs pensent.

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©NipponActif  Tige de wasabi

Prenons l’exemple de la tige de wasabi. Nous avons lors de ce salon le véritable wasabi, qui n’a en goût, en  texture et couleur, rien à avoir avec nos fameux tubes vendus par nos lobbyistes. Pour 1 cm, comptez quand même 10€. C’est cher? Sachez que c’est le plus bas prix! Car effectivement, cette plante est rare et est cueillie dans les montagnes au Japon. Il y a encore plus chère, car il y a de meilleures qualités que celui que j’ai pris en photo.

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©NipponActif   Patate douce japonaise

Un autre exemple, la patate douce japonaise, appelé le Yaki-Imo. Explication sur la photo ci-dessus. Je rajouterai qu’au Japon, ce mode de cuisson pour les patates douces est très prisé là-bas. L’une des phrases favorites des japonaises : « Imo, Tako, Nankin« . Imo signifie ‘patate douce’, Tako signifie ‘pieuvre’, et Nankin signifie ‘courge’. 3€ le morceaux de patate douce pour son temps de cuisson et sa popularité d’un autre continent… Je valide!

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©NipponActif   Des sandales relaxantes

N’oublions pas les stands divers qui portent tout autant de l’intérêt : art de table, artisanat, nourriture japonaise (comme le mochi, dommage que je n’ai pas pu en trouver de mochi glacé), etc… Cette année, une nouveauté, le salon a mis en avant les produits japonais… bio. Je trouve que c’est une bonne initiative, bien que l’on risque de retrouver des critiques au niveau des prix (ou des clichés?). Pour immortaliser la journée, un stand photo ambiance nippone avec des accessoires étaient mis à disposition des visiteurs.

Un voyage culinaire à porter de main

Hors, nous avons la scène. Celle qui nous dirige vers des performances musicales et démonstrations. Même le bloggeur « Un Gaijin au Japon » à présenter une conférence exclusive! On aurait préféré beaucoup plus de scène pour ce genre de programmation.
Le 1er Juillet 2018 avait lieu le concours de thé japonais avec 6 catégories ( sencha, genmaicha, hôjicha, matcha, bio et autre ). Des professionnels de la gastronomie ont évalués les différents thés, et le public avait aussi pu y goûter.

Malgré la chaleur écrasante du salon (pas de clim, pas même pour les professionnels), les visiteurs étaient bien présents. On les remercie pour leur travail, et rendez-vous l’année prochaine pour la 6ème édition.

*Lieu : Halle des Blancs Manteaux  – 48 rue Vieille du Temple 75004 Paris
*Prix d’entrée : 1€

Concert solo de taiko d’Ichitarô

Le taiko (太鼓) est un art de jouer du tambour japonais, très exploité lors des cérémonies et événements traditionnels à l’époque, mais uniquement pour accompagner les fêtes. Après la seconde guerre mondiale, le taiko est devenu indépendant, permettant de jouer sans grande occasion, afin de cultiver sa propre identité.

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©NipponActif             Ichitarô en solo

Venant tout droit du Japon la veille du spectacle, un artiste méconnu est venu faire vibrer la salle du centre Mandapa à Paris! Cet artiste se nomme Ichitarô. Là où nous avons l’habitude de voir minimum de deux personnes lors d’une représentation de taiko, ici Ichitarô se dévoue seul à la tâche.

La résonance du coeur

Personnellement, c’est la première fois que je vois une performance en live de taiko (appelé aussi wadaiko, j’ai pu lire à gauche et à droite sur la toile qu’il était même préféré au mot taiko. Mais ce dernier est le plus populaire). Et c’était SENSATIONNEL! Je pèse mes mots. Ichitarô a su nous offrir un spectacle unique en son genre avec une force remarquable et maîtrisée. Toute la salle vibrée dans tous les sens du terme : le tambour apporte un son puissant, avec un brouhaha d’échos, tout en étant mélodieux. Même néophyte en la matière, je me sens capable de dire que c’était un sans faute lors de son tambourinage. Une frénésie régulière pendant ses tours de bras, et c’est bien à ces moments-là que nous avions le souffle coupé.

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©NipponActif     Ichitarô lors des vitesses de battements

Son endurance est sans faille, même en tambourinant crescendo, sûrement grâce à sa dextérité. Le son reste fluide, peu importe l’intensité qu’il y met. Ce qui est intriguant, c’est que nous avons même l’impression qu’il y a toute une équipe qui joue derrière, alors que non. C’est toute une équipe en un seul homme. Son endurance est remarquable. On voit lors de sa performance d’une heure, qu’il va puiser l’énergie bien au-delà de sa propre limite. Et même arrivé à un point où l’on se dit qu’il est arrivé à son maximum, il nous détrompe, et joue de plus belle. Tout aussi remarquable est son ingéniosité : car effectivement, il nous expliquera pendant ses moments de pause qu’il s’était rendu aux États-Unis, pour s’entraîner à jouer du taiko. Et à ce moment-là, il a commencé à jouer avec plusieurs « bâtons », ou du moins qui y ressemblent, pour avoir des sons différents. Puis il en a trouvé un de robuste, l’impensable, un bâton japonais qui sert de base à épousseter les futon. Aujourd’hui même dans l’archipel nippon, il est peu utilisé. Comme le bâton est bien robuste, il a continué à jouer avec. Donnant une tonalité bien particulière, très appréciable et impressionnante (confère la photo ci-dessous).

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©NipponActif     Avec le bâton à épousseter le futon

Cette ingéniosité se poursuit aussi au Japon,  précisément à Yokohama, la ville d’origine de l’artiste. Il eut l’idée singulière de couper son chauffe-eau qui ne fonctionnait plus, et d’en faire un instrument de musique qui donne un son aigu.

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©NipponActif     Instrument fabriqué par l’artiste

Tant de raisons d’apprécier ce son, il est dommage qu’il n’est pu faire qu’une seule représentation à Paris. Probablement qu’il reviendra… du moins, pour les macarons qu’il apprécie dans la capitale!

PS : je remercie le centre Mandapa de m’avoir donné l’invitation, et de m’avoir permis la découverte de cet art.
Lieu du concert : http://www.centre-mandapa.fr/

Rencontre avec le Japon : Art en Val de Loing (77)

 

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@NipponActif     L’entrée du petit salon

Grez-sur-Loing, petite commune française dans le département de la Seine-et-Marne (77), accueil l’événement « Rencontre avec le Japon », organisé par l’association Les Amis de Grez-sur-Loing.
Pour les 160 ans du pacte amical France – Japon, cette association a mis en exergue les valeurs culturelles et traditionnels japonais, dans un espace convivial. Un programme riche en ce sens, pour leur première édition – car oui, nous espérons d’autres éditions dans le même genre – il n’eut que des découvertes!

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@NipponActif    Affiche à l’entrée

Divers stands sont présents en plein air, accompagné avec chance par un très beau et bon temps. Dans une ambiance sereine, en parcours de stand en stand afin de s’enrichir des connaissances des présentateurs.
Un stand tenu par une créatrice de scénographie végétale et florale, qui nous explique ce qu’est la flore stabilisée, une technique permettant de garder une décoration florale pendant 2 à 3 ans. En effet, cette technique permet aux fleurs d’avoir un processus très lent de vieillissement, un bon rapport qualité / prix, ainsi qu’une dispense d’entretien non négligeable.

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@NipponActif     Melle TINA, Théâtre Naturalys

Le stand suivant fait intervenir un maître dans l’art du bonsaï. Une explication des différentes formes et origines des bonsaï. Avec des astuces et démonstration pour savoir lequel des bonsaïs achetés, comment les entretenir, leurs origines, etc… Une expérience captivante de plusieurs années qu’il nous dévoile lors de cet événement! Une fluidité remarquable lors de sa « conférence », on pourrait l’écouter pendant des heures. La bienvenue aux néophytes aussi !

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@NipponActif       Le maître des bonsaïs

Les autres espaces proposent un atelier de peinture sur bol, une bulle où l’on peut jouer à deux jeux vidéos (One Piece et Dragon Ball), des ventes d’accessoires et de créations personnelles, etc… Un des stands a vendu de la nourriture importée du Japon, et à un prix défiant toute concurrence. Par exemple, je me suis achetée un mochi glacé  à 1,5€ (friandise japonaise fait à base de de riz gluant et riz doux, garni de la saveur que l’on souhaite), ce qu’on trouverait à Paris pour 5€ minimum.

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@NipponActif   Mochi glacé à la vanille 

À l’intérieur du prieuré, un stand d’atelier d’origami, et des ventes de produits divers, à la rencontre d’une infographiste, de vente de livres et tableaux.
Et le meilleur pour la fin (annoncé de manière bien évidemment subjective) : la découverte du kamishibai (紙芝居).

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@NipponActif     Les conteurs

Le kamishibai est une forme théâtrale venu du Japon, présenté par des conteurs qui font défiler des illustrations sur un même support, afin de coller l’histoire et aux jeux des acteurs.
Une belle découverte dans un cadre idyllique ! En effet, je me suis rendue dans l’espace du jardin afin de profiter du spectacle. L’ambiance boisée correspondait parfaitement au thème de l’histoire. Drôle et enchanteur, pendant une quinzaine de minutes, nous avons eu la chance d’interagir dans l’histoire. Leur bonne humeur a convaincu tous les spectateurs. Et en bonus, nous avons eu le plaisir de goûter à une boule faite avec de la farine de millet, et de l’azuki, conté dans cette même histoire.

Il n’y avait pas énormément de monde étant donné que c’est assez excentré, mais le plaisir a été décuplé de ce fait. Dans l’attente d’une floraison de ce genre d’événement, merci à l’association Les Amis de Grez-sur-Loing!

Tarif : gratuit
Site : http://amisdegrezsurloing.fr/?p=666

Claude Monet et le Japon

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@NipponActif        La maison de Claude Monet

La Maison de Claude Monet et son Jardin d’eau sont les lieux les plus visités de la Normandie après le Mont-Saint-Michel.
Les éloges sur le travail de Claude Monet n’en tarissent pas. Reconnu dans le monde, ce fameux peintre est l’un des fondateurs de l’impressionnisme. Et aujourd’hui, je pars à la découverte de l’une de ses passions : son amour porté pour le Japon.

La balade florale

Des pointes de toutes les couleurs partout où l’on pose ses yeux. Des fleurs et plantes divers à n’en plus compter.
Claude Monet s’inspire de la nature, et nous, nous vivons dans ses tableaux. Une sensation magique de voir à travers les oeuvres de l’artiste, une émanation d’un endroit paisible.
Le parcours est soigné et logique. Il faudrait tout de même privilégié le parcours Jardin d’eau en premier, avant de visiter la maison. Car la sortie définitive se trouve près de la maison. Les allers – retours ne sont pas si dérangeant en vue de la beauté du paysage. Cependant, étant un lieu prisé par les touristes, il y avait beaucoup de monde. Je conseillerai fortement de visiter la Maison de Claude Monet sur un étage entre midi et 14h si vous passez le week-end. Au-delà de ces horaires, une longue file apparaît.

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@NipponActif     Dans la maison de Claude Monet

La maison champêtre arborant des estampes japonaises dans toutes les pièces ne comportent qu’un étage. Par moment cela devient étroit avec la foule présente, chaque pièce sollicitant néanmoins notre attention. Car en effet, la maison compte d’innombrables estampes japonaises, suivant un mouvement de l’époque d’Edo ( 1603 – 1868 ) : des ukiyo-e ( 浮世絵 ). Un mouvement artistique japonais, qui a eu beaucoup plus de succès en Occident qu’en Asie. Touchant majoritairement les Impressionnistes, Claude Monet a été conquis, même s’il n’a jamais pu aller au Japon. Une façon de voyager s’offre à nous lors de cette exposition. L’intérêt majeur de l’artiste est plafonné à quasiment tous les murs de la maison. Ma pièce préférée était la salle à manger, pour sa couleur jaune pastel. Un éclairage qui mettait toute la pièce en lumière, sans compter les nombreuses estampes japonaises.

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@NipponActif      Le Chat Japonais offert par M. HIDEYUKI WADA

Après une visite de sa maison, direction le Jardin d’eau. Une parfaite harmonie le long du parcours, créé de toute pièce par Claude Monet. Mais tout le jardin ne s’identifie pas comme étant un jardin japonais, mais normand (une floraison de divers types de fleurs et de plantes). Certaines choses nous permettent de revenir vers le Japon : le jardin d’eau orientale. Des bambous, des ponts japonais, des ginkgos, et le fameux étang couvert de nymphéas qui inspireront l’une de ses toiles les plus connues au monde. Y règne le calme absolu dans cet espace, agréable à regarder, ou le temps n’est plus à compter.

Lieu : 84 rue Claude Monet – 27620 Giverny
Tarif : 9,5€ tarif plein (voir conditions de réductions sur leur site)
Site : http://fondation-monet.com/

Vernissage teamLab : « Au-delà des limites »

Cet article a une version française, et une version anglaise à la fin. // This article has French version, and English version in the end.

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@NipponActif Exposition teamLab à la Villette

J’ai été invitée par le collectif à visiter en avant-première l’exposition « Au-delà des limites », à la Villette le lundi 14 mai 2018. A la découverte de l’exposition, l’immersion est impressionnante. Un retour sur cette soirée s’impose.

Le collectif teamLab venu du Japon, se compose d’artistes, de programmateurs, d’ingénieurs, d’animateurs 3D, de mathématiciens et d’architectes. Des membres créatifs et productif cumulent l’art et le digital, pour un résultat détonnant.

Le pouvoir du digital

Les différents espaces dans le noir offrent une diversité de paysages et de thèmes. Demandant patience et temps, le spectateur erre avec admiration, à la découverte d’un multivers.
Personnages enjoués et des dimensions qui ne connaissent aucune limite. Une bande d’animation géante est installée, avec des animaux qui parcourent un chemin n’ayant ni début, ni fin. L’immersion est parfaitement esthétique. Un cadre idyllique jonché de fleurs éparses. Nous nageons dans une tornade de couleurs avec amusement.
Un autre espace est une salle picturalisée du sol au plafond, offre une vision sombre et esthétique.
Les pôles invitent petits et grands à emprunter des voies différentes représentant la destruction, l’espoir et le renouveau. L’une des grandes salles présentent en une heure, les quatre saisons de l’année. L’équilibre entre les ténèbres et le monde magnifique est bien existant, le renouvellement d’un monde visuel est permanent grâce à la 3D. Rien est fixe, mais nous permet d’être immobile, le paradoxe est plaisant. On ne voit pas le temps passé dans cet espace.
Un autre espace en dimension technique représente les montagnes et vallées. Des graffitis sur certains murs, des calligraphies sur d’autres, il n’y a pas d’ordre à suivre lors de cette exposition. Tout est fait pour être dispersé et en même temps réuni.

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@NipponActif L’interactivité

L’interactivité en continu

Un pari réussi, la nouvelle technologie influence la création artistique de ce collectif, sollicitant à quelque moment du parcours, des gestes du public. Le digital est tout de même connu pour créer un monde où nous sommes hyper-connecté. Cette connexion est visible lors de cette exposition, confortant même les néophytes à y prendre part.
En juin 2018, teamLab va ouvrir leur futur musée à Tokyo. L’immersion en plus démesurée! Pour ceux qui ne peuvent pas attendre aussi longtemps, ci-dessous les informations pour visiter l’exposition à Paris.

Lieu : 211 avenue Jean Jaurès, 75019 Paris
Date : du 15 mai au 9 septembre 2018
Tarif : 14,9€ (voir conditions de réduction sur le site)
Billetterie : https://lavillette.com/evenement/teamlab/
Site teamLab : https://www.teamlab.art/

English Version

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@NipponActif The fauna and flora

I was invited by the collective teamLab to visit the grand premiere of the exhibition « Au-delà des limites », at La Villette on Monday , May 14th, 2018. Discovery of the exhibition, the immersion is impressive. A feedback of this night is necessary.

The collective teamLab arrived from Japan, is composed of artists, programmers, engineers, 3D’s facilitators, mathematician and architects. Creative and productive members combine art and digital, for a jarring result.

Digital’s power

Differences spaces in the dark give us a diversity of landscapes and themes. Requiring patience and time, spectator is drifting with awe, discovery of a multiverse.
Playful characters and dimensions which are boundless.
A giant animated production is installed, with animals which tour a path that has neither beginning nor end. Immersion is perfectly aesthetic. An idyllic setting strewn with flowers scattered. We plunge into a whirlwind of colors with some amusement.
Another area is a pictorial room from floor to ceiling, offers a dark vision and aesthetic.
The poles welcome big and small to take separate pathways representing destruction, hope and renewal. One of the largest room present in one hour, the four seasons of the year. The balance between darkness and wonderful world does exist, the renewal of a visual world is permanent thanks to 3D. Nothing is set, but that leaves us motionless, the paradox is pleasant. We had not been aware of time flying in these rooms.

Another space in technical dimension represent mountains and valleys. The graffiti on some walls, calligraphy on others, there is no precise order to follow during the exhibition. All is done to be dispersed and in the same time gathered.

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@NipponActif Wall of flowers

The continuously interactivity

A successful bet, the new technology influence artistic creation of this collective, requesting somewhere along the path, public gestural. The digital is known to create a world where we are hyper-connected. This connection is visible throughout exhibition, consolidating even novices to take part.
In June 2018, teamLab will open a future museum at Tokyo. The immersion is more oversized! For who cannot wait no longer, below information to visit exhibition in Paris.

Place : 211 avenue Jean Jaurès, 75019 Paris
Date : from 15 may to 9 september 2018
Price: 14,9€ (see conditions of reduction in the website)
Ticketing : https://lavillette.com/evenement/teamlab/
teamLab’s website : https://www.teamlab.art/

Special thanks to Takashi KUDO, Mayu and Kaori : どうもありがとうございました。

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