Avant-première : Poupelle of Chimney Town

©Nautiljon Poupelle of Chimney Town cover

Animé par le Studio 4°C, la grande aventure de Poupelle et de son ami Lubicchi a été pour la première fois projeté en France le dimanche 26 septembre 2021, à la Cinémathèque française de Bercy. Grâce à Hanabi, nous avons eu l’exclusivité du visionnage en VOSTFR, bien avant sa sortie officielle le 1er décembre 2021.

« Une amitié à toute épreuve »

Honnêtement, je ne m’attendais absolument pas à ce niveau d’animation… Je ne parlerai pas du graphisme qui m’a tout de suite interpellé, et qui m’a même motivé à aller le voir. Des lignes futuristes sur un air de petit village concentré sur Poupelle, un personnage éponyme. Mais l’essentiel ne s’arrête pas qu’à un seul personnage, tous ont un rôle clé. Ce qui donne un excellent équilibre à l‘anime.

Les images sont saisissantes, l’histoire hyper dynamique. C’est simple, j’avais l’impression de voguer sur du retrogaming, neo-retrogaming ou encore… sur les effets des attractions de Disneyland Paris dans son visuel. C’était à confondre avec du Ralph 2.0, Rail Rush, du Dance Dance Revolution ou encore Chass’Taupes. Il y a même un petit air de Tim Burton dans certains costumes!

©The Reel Bits

Au-delà du visuel, le scénario a un sens. Plus encore, une forte émotion s’en dégage. On ressent beaucoup d’empathie à l’égard des personnages, tantôt mélancolique, tantôt heureux. Plein d’espoir et de vérités, de drames et de questionnements, la résilience de Poupelle nous émeut.
Il était aussi facile à comprendre des plus jeunes. Je vous explique : la salle était bondée de parents avec leurs enfants, qui avaient aux alentours des 6 ans. Je me suis moi-même posée la question à savoir si les enfants pouvaient suivre le rythme d’un film en VOSTFR. L’une des animatrices assure qu’il est possible que les parents content certains passages en même temps, pour que leurs enfants ne soient pas perdus. Mais tout le long de la séance, il y avait qu’un silence. Par définition, aucun cri, aucun chuchotement. On était tous hypnotisé par l’histoire grâce à son réalisateur : Yusuke Hirota. Parce qu’on vous l’assure, les images parlent d’elles-mêmes. L’aventure déferle à toute vitesse du début à la fin.

©Gaak

Je recommande très chaleureusement cet anime, qui je rappelle sortira dans les cinémas français le 1er décembre 2021. Une projection que j’ai moi-même hâte de revoir! Comme dit dans le paragraphe précédent, emmenez-y vos enfants, vous allez être enchanté, assurément.

Le shogunat au Château de Fontainebleau

©NipponActif

Cette exposition relate d’un pont de communication entre le Japon et la France, la naissance même du Japonisme. Deux cultures distinctes, des rencontres et des présents offerts notamment à l’empereur Napoléon III par le dernier shogun Iemochi, seront exposés dans le Château de Fontainebleau, lieu de baptême de l’empereur.

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En 1854, le Japon est contraint de s’ouvrir au commerce international suite aux pressions des américains. 4 ans plus tard, le Japon signe un traité de l’amitié, notamment avec la France. À partir de ce moment, des cadeaux s’offrent entre ces deux pays, afin de faire découvrir à l’un et l’autre des aspects culturels méconnus jusque là. Napoléon III envoie des bustes à son effigie, tandis que le shogun Iemochi offre par exemple des paravents.

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Une ambassade japonaise quant à elle apporte 10 peintures montées en kakémonos. Ces derniers sont une adaptation de la tradition chinoise et japonaise. Elle a longtemps été discuté entre peintres, fonctionnaires de l’administration des Affaires étrangères et les membres de la délégation, afin qu’une culture ne l’emporte pas sur l’autre. Les années qui suivent, la France reçoit beaucoup d’autres présents car nos accueils ont été des plus chaleureux, les japonais ont tenu à montrer leur gratitude. Cette année se déroule le Festival de l’histoire de l’art, et pour marquer le coup, cette exposition ressort ou sort de manière inédite, des objets qui ne sont habituellement pas exposés.

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Riche en couleurs, même si peu d’objets y sont exposés, il vaut le détour si vous visitez le Château de Fontainebleau par la même occasion (le prix de la visite étant inclus). De plus, vous trouverez lors de cette exposition des objets en laque et en bois, avec des travaux de gravures impressionnantes!

À défaut d’une importante collection en quantité de l’exposition, n’hésitez pas à poursuivre votre visite avec de magnifiques salles appartenant au Château où l’empereur Napoléon III a séjourné!

*Lieu : Château de Fontainebleau
*Dates : du 4 juin au 20 septembre 2021
*Tarif : 13€ plein tarif.
*Billetterie : https://chateaudefontainebleau.tickeasy.com/fr-FR/produits

Yasuke le samouraï noir et TŌKYŌ

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Smaïl Kanouté, inspiré de Yasuke Kurosan

Smaïl Kanouté est un graphiste, chorégraphe, danseur et artiste plasticien. Il découvre l’histoire véridique du seul samouraï noir du Japon du 16ème siècle, et puise en cette légende toute l’inspiration nécessaire pour en faire une vidéo et l’exposer à la Maison Européenne de la Photographie (MEP).

Une vidéo de 15 minutes, riche en mouvements, riche en mots-clés, relatant l’histoire de Yasuke Kurosan. L’unique africain à avoir été anobli après le 8 mars 1581, le jour de leur rencontre. Il avait aux alentours de 30 ans, selon son « détenteur » (période esclavagiste), le daimyo de Kyōto : Oda Nobunaga.

La diversité d’une autre époque

Smaïl Kanouté rend grâce à un personnage, un « héros », sur un schéma romanesque. La diversité est le mot d’ordre dans l’un de ses volets triptyque. Effectivement, il combine l’aïkido, le bushido, ou encore la cérémonie du thé ainsi que le butô, dans une puissance énergétique maîtrisée. Le tout dans divers paysages japonais, que ce soit la ville, la campagne, les temples, etc… L’histoire qu’il conte dans sa vidéo mentionne plusieurs pays, dont l’Amérique ou encore la France (La Chapelle ou encore Château d’Eau (ligne 4 du métro parisien)). Ses rencontres avec des sensei nous indiquent aussi l’art qu’il va exploiter avec sa chorégraphie.
Il utilisera aussi de la peinture sur son corps, inscrivant ainsi plusieurs mots, représentatif de la vie de Yasuke Kurosan, ou du moins ce que l’on devine.

Shomei Tomatsu – TŌKYŌ

La Maison Européenne de la Photographie invite par la suite et sur plusieurs étages, une exposition sur deux artistes photographes, dont Shomei Tomatsu.

Shomei Tomatsu décide de photographier la population japonaise d’après guerre, une population qui essaie de survivre à la crise : chômeurs ou ceux ayant des petits métiers, et tout cela sous l’influence de l’occupation américaine.

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Il ne prendra pas que des personnes en photo, mais jouant sur l’abstraction avec son appareil, on découvre aussi des scènes avec objets, des détritus ou encore de la nature. Sa passion ne le limite pas qu’à une image figée, il mène aussi des convictions personnelles comme les problèmes écologiques. Ils prendront scènes sur des photos plutôt sombres, même s’il commence à utiliser de la couleur avec des photos beaucoup plus pacifistes, comme de merveilleuses cerisiers en fleurs (sakura).

Daido Moriyama – TŌKYŌ

Le dernier artiste photographe est Daido Moriyama. J’admets avoir eu un coup de coeur pour ses oeuvres, tantôt colorées, tantôt dérangeantes. Mais qui amène à une grande curiosité.

Alors qu’il a 25 ans, il réalise une de photos sur des… foetus. Il débute sa carrière en étant défaitiste, et voit son oeuvre comme s’il repartait de zéro dans sa vie.
Dans une période de l’histoire de plus en plus récente (2008), on aperçoit certains de ses Polaroids. Il a toujours pris ses clichés au Polaroid, mais en 2008, la société Polaroid cesse sa fabrication. Daido Moriyama lui rend donc hommage en couleurs.

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En 2016, il profite de son nouvel appareil, pour passer du noir au blanc, aux couleurs, qui trouvent ça finalement fascinant. Il ne reste pas dans ce qu’offre une ville dynamique en termes de couleurs ou de détails, il s’attaque aussi à l’âme des tokyoïtes et tentes d’entrevoir leur quotidien qu’il trouve fascinant. Sa suggestion s’appuie fortement sur les femmes dans son travail sur « Pretty Woman ».

On se prépare pour un voyage dans le temps et des lieux, des messages forts sont véhiculés dans cette exposition.
Je remercie la Maison Européenne de la Photographie pour son accueil, et son travail, ainsi que bien évidemment à ces auteurs pour cette exposition riche en découverte.

*Lieu : Maison Européenne de la Photographie – 5/7 Rue de Fourcy, 75004 Paris
*Dates :
– du 19 mai au 29 août 2021 pour Smaïl Kanouté
– du 19 mai au 24 octobre 2021 pour Moriyama et Tomatsu
*Tarif : 11€ plein tarif.
*Billetterie : https://maison-photographie.tickeasy.com/fr-FR/produits

Jardins d’Asie au Musée Guimet

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Le Musée Guimet est LE musée parisien par excellence des arts asiatiques. Entre les expositions permanentes et temporaires, on ne cesse de voyager tout en étant dans une énorme bâtisse à plusieurs étages. Aujourd’hui, l’exposition sur les « Jardins d’Asie » est présentée au musée jusqu’au 20 septembre 2021. Bien que cette exposition soit riche en objets et histoires sur plusieurs pays du continent asiatique, je vais uniquement faire un zoom sur le Japon.

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Les japonais sont amoureux de la nature depuis toujours. Leur quiétude s’installe alors souvent dans leur jardin. Terrain d’idées, d’imagination, de repos ou de méditation, certains auteurs nous permettent de les contempler d’aussi loin que nous sommes, des jardins de Lahore à Kyōto. Il y a 80 oeuvres lors de cette exposition, des ateliers et aussi un spectacle selon le planning journalier (à se procurer à l’accueil).

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Dame Nature travaille

L’aménagement des jardins japonais s’attachent à l’arrangement des arbres, des pierres et des eaux. Ce principe est un hériter de la tradition chinoise, même si chacun des deux pays ont leur propre signature. Il y a toujours un esthétisme parfait et une symétrie dans chaque regard posé dans cette nature retravaillée. Une nature vivante, transitoire à chaque saison que les années défilent.

Lors de cette exposition, vous pourrez voir par exemple des tirages de photos du jardin du Dainichi-do à Nikko, le jardin du pavillon d’Argent Ginkaku-ji ou encore le jardin du Prince Hotta. Toutes les photos de ce jardin datent d’environ 1890.

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On retrouve également des recueils de fleurs et de plantes herbacées, des plats (assiettes) à décor, des estampes de japonais dans leur quotidien (et dans leur jardin bien sûr). Le jour où je me suis rendu à l’exposition, j’ai eu la chance d’assister à un spectacle appelé kamishibai. C’est l’art de conter de façon théâtrale des histoires, mais la particularité est surtout dans la partie logistique. Elle est petite et ambulante. Effectivement, la scène du théâtre fabriquée est appelée butai. Elle a une taille prédéfinie, pour accueillir des planches de dessins, comme vous pouvez l’apercevoir sur l’image suivante.

Moins de 2h suffisent pour le spectacle et l’exposition, pour les grands comme les petits. Le billet pour l’exposition temporaire permet aussi de profiter des expositions permanentes, par contre pour cela, il vous faudra 3h de visite en plus pour les plus courageux.

RAZER x Pokémon

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Tous les férus de jeux vidéos connaissent la marque RAZER. Entreprise singapourienne d’informatique, ils font partie des meilleurs en accessoires dédiés aux jeux sur ordinateur. Ils se sont cette fois associé à Pokémon et ses 25 ans. En outre, j’ai découvert un de leur produit que j’utilise quotidiennement et dont j’aimerai faire un retour d’expérience.

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Un proche m’a offert ce produit, que je n’aurai jamais imaginé que cela puisse exister : des écouteurs sans fil, recharger par une… Pokeball!
Inventif, un produit qui allie logique et pragmatisme. Les écouteurs portent le logo de Pikachu, et à chaque fois que l’on range les écouteurs dans sa pokeball, ils se rechargent.

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Les couleurs sont flashy, le sens des détails impeccables. On n’est pas confronté à une qualité médiocre. Les écouteurs tiennent environ 3H, et la pokeball a une autonomie de 15H une fois chargée. Les écouteurs sont tactiles, et permettent de faire pause, de répondre aux appels, d’avancer la musique qu’on écoute, tout comme de l’arrêter. Mais ça peut être un sujet fâcheux par moment, car c’est assez sensible, donc si vous voulez remettre vos écouteurs, attention de ne pas appuyer au milieu. Cela m’arrivait en salle de sport. Et dormir avec, n’y comptez pas, sauf si vous dormez exclusivement que sur le dos.

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Mais ne vous freinez pas pour si peu. Avec l’appareillage de l’application qui lui est dédiée, vous avez la possibilité d’éteindre toutes les touches tactiles de vos écouteurs. Vous pouvez suivre le pourcentage de batterie qui reste sur cette même application, ou encore modifier les tonalités. Il faut chercher sur votre store l’application « Razer Audio ».

Pour ses caractéristiques, je ne vais pas m'étendre sur le sujet car tous les e-marchands le font lors de votre achat. Voici mes + et - :

Avantages : bonne qualité de son, beau design, excellent concept qui est cohérent avec l'anime, possibilité même de faire du sport (cardio ou musculation) sans que cela ne tombe, bonne autonomie de la pokeball et de ses écouteurs, léger et compact pour le mettre dans nos sacs.

Désavantages : Lors des appels, votre interlocuteur ne vous entendra probablement pas, il entendra plus ce qui se passe autour, que ce que vous racontez. Le micro est sur votre oreille, et uniquement l'écouteur de gauche. Je suis obligée d'enlever mon écouteur gauche et le coller prêt de la bouche quand je suis au téléphone pour une meilleure entente. L'application connaît souvent un bug (pour l'appareillage). 

Mon proche l’a acheté sur ce site : https://www.razerpokemon.com/ que je vais vous déconseiller. Le produit vient de Hong Kong, et c’est bien un produit authentique car j’ai contacté la compagnie RAZER aux États-Unis pour le confirmer. Mais il y a des frais de 30€ en prime à payer à FedEx… En plus des 130€ du produit. Préférez acheter sur Darty ou la Fnac, il y a même une promotion, et c’est une édition limitée!

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Voyage sur la route du Kisokaidō

Ōtsu
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La route du Kisokaidō fait partie d’une des cinq voies du réseau routier créé au Japon durant l’époque d’Edo (1603-1868). L’exposition qui lui est dédiée au Musée Cernuschi met en chemin une série complète de cette route, réalisée par Keisai Eisen et Utagawa Hiroshige.

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Deux semaines pour traverser Edo (l’actuel Tōkyō) et Kyōto (~540km). Pèlerins, marchands, moines itinérants, touristes, marchands, le compte y est pour un long voyage d’autrefois. Cette exposition nous fait réellement vivre une traversée au milieu de villes, de campagnes, de montagnes ou encore de littoraux en quatre saisons. C’est à la limite de l’immersive si nous nous concentrons bien sur les détails. Les ukiyo-e sont présentés dans un ordre précis (vous pourrez le remarquer grâce à la numérotation en-dessous des tableaux). Bien qu’il y ait 69 relais, attendez-vous à plus de tirage (des doubles et autres).

Une épopée japonaise

Pour compléter ces représentations, il y aura quelques objets présentés comme le nécessaire de fumeur, la statue puissante de l’une des cinq divinités gardiennes du bouddhisme ésotérique (Fudō Myōō), l’armure de Matsudaira Naritami (déjà présenté au Palais de Tokyo de Paris) ou encore une paire de sabres d’un luxe indiquant un très haut rang appartenant à Matsudaira (Ikeda) Naritoshi, un des douze plus riches daimyō (principaux gouverneurs de provinces issus de la classe militaire qui régnaient sur le Japon sous les ordres du shogun) du Japon.

Mon coup de coeur de l’exposition est aussi les ukiyo-e d’Utagawa Kuniyoshi. Des couleurs qui restent vives, une préservation intacte des estampes comme tous les autres estampes, mais la différence est qu’il présente ses personnages comme les acteurs du célèbre théâtre japonais kabuki. Cela peut être déroutant pour des néophytes, mais pour les japonais, sans même lire la description, ils reconnaîtraient certains des personnages jouaient dans les théâtres de leur salle. Bien que cela soit scénarisé, chaque estampe a un objet iconique lié à l’histoire de la route du Kisokaidō.

Prenez la route, un long et merveilleux voyage vous attend lors de cette exposition!

*Lieu : Musée Cernuschi –  7 Avenue Velasquez, 75008 Paris
*Dates : du 16 octobre 2020 au 8 août 2021.
*Billetterie : https://www.billetterie-parismusees.paris.fr/selection/timeslotpass?productId=101664589843&gtmStepTracking=true

Ramen Ta Faim à Cagnes-sur-Mer

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Je me déplace à la moindre occasion dès lors qu’il n’y a plus de confinement et de couvre-feu. Cet été, j’ai pu me rendre dans le sud : à Grasse, surnommée la ville mondiale du parfum. Ses montagnes, l’air frais, et pas loin de cette ville, Nice et ses belles plages… Entre ces deux chemins, la ville de Cagnes-sur-Mer. Je me suis rendue là-bas qu’une seule fois, pour visiter et faire du shopping dans un centre commercial côté de la région : le Polygone Riviera.

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Pour aller me restaurer sur le chemin,j’ai tout de suite était intéressé par le stand de nourriture japonaise! Les prix sont attractifs et la carte alléchante. J’ai même pu avoir un visuel sur les tables des clients, avant de me décider à y manger. Esthétiquement, ça avait l’air gourmand! Décortiquons le contenu.

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Des entrées à 5€, les tapas à 7€, des plats à 12€ ou des menus à 14 ou 17€. Sans compter le choix de la taille des bols avec supplément. Nous étions deux, nous avons consommé des plats différents… Non pas pour cet article, mais juste parce que nous avions du mal à choisir.

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Pour moi c’était un rāmen avec de la soupe miso (soja fermeté doux), et comme accompagnement, un porc tonkatsu. La présentation, au top! C’est coloré, les légumes ont l’air frais, chaque élément est à sa place. Le tonkatsu est bien cuit, et sa quantité est juste. Par contre les nouilles… ne sont pas absolument pas faites maison! Si on me fait avaler qu’elles le sont, et bien elles ne sont vraiment pas bonnes. C’est la première fois que je ne finis pas un bol de nouilles. Même les YumYum sont meilleurs! Même la soupe miso était fade.

©NipponActif

Pour lui, c’était un rāmen avec la même soupe (vous pouvez aussi choisir la soupe shoyu (soja salé, sésame corsé) ou curry japonais) avec du boeuf. Délicieux. Et je ne parle que du boeuf, pas de la soupe ou des nouilles malheureusement.

Nous avons aussi consommé du poulet kara-age (viandes ou poissons marinés et frits)… Nous avons adoré à l’unanimité! J’en redemandais encore si les nouilles ne m’avaient pas bourré l’estomac…

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Si toutefois vous souhaitez vous faire votre propre avis, prenez les plats en taille normale. Et prenez du kara-age!

Carte du restaurant : http://ramentafaim.fr/la-carte/. C’est une chaîne avec deux restaurants. Un à l’aéroport de Nice et l’autre à Cagnes-sur-Mer.

Les 25 ans de Pokemon aux Galeries Lafayette

Les Pokémon s’invitent aux Galeries Lafayettes des Champs-Elysées! Un lieu prestigieux et un dessin animé épique partagé entre plusieurs générations. Pour ses 25 ans, Pokémon se joint à la mode… de luxe!

25 ans c’est presque toute ma vie, et pourtant j’ai l’impression qu’il y a uniquement une dizaine d’années que Pokémon est sortit en France. Par période, plusieurs événements Pokémon ont lieu partout dans le monde. Il est vrai que je ne regarde plus les épisodes des dernières générations, et je ne dois pas être la seule. Pourtant, Pokémon Go a rallié plusieurs générations des décennies plus tard. Et aujourd’hui des expositions fêtent les 25 ans de la série animée. Les Galeries Lafayette ont souhaité quant à eux ouvrir un pop-up store.

Si vous n’êtes intéressé que par ce pop-up Pokémon, et forcément par la boutique dans son entièreté, je vous rassure, vous ne serez pas obligé de monter tous les étages ou partir à la quête des stands. Tout est centralisé dans le hall d’entrée. Pikachu vous fait signe dès l’entrée, vous accompagne dans le court couloir avant de vous laisser emprunter votre parcours dans le sens que vous souhaitez. Vous pouvez même entrer dans une Pokéball géante dans la place centrale!

Les deux autres partenaires des 25 ans de Pokémon sont Longchamp (la marque de luxe française qui a pour logo un cheval gagnant) et les gourmandises du chef belge de pâtisserie et de chocolat, Pierre Marcolini. Tous deux ont opté pour des produits exclusifs mais attention aux porte-monnaie! Pour Pierre Marcolini les produits étaient vraiment exclusifs. Mais Longchamp x Pokémon ne sont pas à leur premier partenariat. Si vous ne voyez plus les produits en vente, quelque chose me dit qu’il seront de nouveaux dispo, pour un prochain événement Pokémon. Néanmoins, d’autres produits restent à disposition sur le site officiel des Galeries Lafayette sur ce lien : https://www.galerieslafayette.com/c/pokemon

Cet événement était autant pour les grands que les petits, et en moins d’une demi-heure le tour était fait. Si vous connaissez d’autres événements liés à Pokémon, faites-le nous savoir!

9 Juin au 6 Juillet 2021
Galeries Lafayette Champs Elysées
50 Avenue des Champs-Élysées
75008 Paris 8ème


Cérémonie du thé de l’Omotesenke Fuhaku-ryu

Une cérémonie du thé est ce qu’il y a de meilleur pour un moment de détente pendant les rush parisiens. En mode express, j’ai eu l’opportunité de déguster un bon thé au matcha avec l’Omotensenke Fuhaku-ryu dans les locaux de l’AAA (Association des Amitiés Asiatiques).

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L’Omotenseke (表千家) est l’une des grandes écoles pour la cérémonie du thé japonais. Entre autre, nous verrons aussi souvent les écoles Urasenke (裏千家) et Mushakōjisenke (武者小路千家). Ce qui différencie ces écoles, c’est le côté stylistique. Les gestes vont être plus ou moins rapides ou répétitifs. Les ustensiles utilisés seront de matières différentes, et le résultat obtenu en sera tout autant.

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Pendant trente minutes, deux hôtesses vont nous montrer un extrait d’une cérémonie de thé japonais dans les gestes de leur école : Omotesenke Fuhaku-ryu. Cette cérémonie n’est pas seulement faite pour déguster un bon thé au matcha et en apprécier le goût. Si cela ne tenait qu’à une simple dégustation, les écoles n’existeraient pas. Or, il faut parfois plusieurs années pour perfectionner cet art. Une cérémonie implique que tous les détails soient organisés d’avance. Rien à envier au tea time de notre cher voisin. Et grâce à l’AAA, nous allons vite nous apercevoir de la subtilité de cet art.

©Nippon Actif

De l’apparition de l’hôte(sse) à leur retrait, absolument tous les gestes sont réfléchis, et non pas que sur la table. L’inclinaison de la personne, la façon de tourner les bols avant de nous servir, le fait que le service soit unique – il / elle ne prendra jamais deux ou trois bols à la main pour servir le maximum de personnes. Le service est accordé à une et unique personne à chaque fois. Je vous laisse imaginer le nombre d’aller / retour, surtout que nous ne sommes pas dans un bar en présence de plusieurs serveurs. Jusqu’à présent j’en ai vu quelques-uns qui étaient seuls ou accompagnés d’une autre personne pour aider à servir.

©Nippon Actif

Chaque objet nous paraît précieux, démontré à la délicatesse lors de tenue du bol et des objets. J’avais déjà été dans une autre cérémonie où les mêmes objets étaient utilisés pendant cent ans! Et on y voyait aucune égratignure… C’est le soin qu’accorde le procédé traditionnel qui en fait sa longue utilisation.
Le bon bol de thé au matcha était accompagné de wagashi, une douceur japonaise qui est tout le temps présent lors de la cérémonie de thé. 

©Nippon Actif

Nous ressentons fortement ce côté prestigieux, non pas que par le matériel, mais aussi par le goût. Certaines de leur technique permettent des goûts plus ou moins intenses, avec ou sans mousse. Ce que j’ai pu goûter jusqu’à ce jour, en plus de cette dégustation, étaient toujours doux… je ne me rappelle plus du drama que j’avais regardé il y a quelques années, où la quantité de matcha était hallucinante, amenant à l’aspect visuel un côté de… purée verte. Je n’ose en imaginer le goût.
Aujourd’hui, il est difficile de trouver une cérémonie du thé traditionnel qui peut durer environ  4H. Je parle en France, car au Japon c’est logiquement possible. Je pense notamment qu’il faut comprendre d’avance les rites qui relèvent de la maniaquerie et avoir une patience sans égale pour pratiquer et admirer cet art.

©Nippon Actif    Les wagashi

Lieu : Association des Amitiés Asiatiques – 21 Rue d’Antin, 75002 Paris
Date : samedi 10 novembre 2018

Kagoshima Exquise #2 ~ Wagyu, sériole, thé bio, vinaigre, …

Japan Exquise (株式会社) a organisé sa deuxième édition, et aujourd’hui c’est la région de Kagoshima qui est mis en avant! Les délices gastronomiques rejoignent le Pavillon Ledoyen pour notre subtil plaisir. 

©Nippon Actif

Lors de la première édition, la société Japan Exquise (株式会社) s’était focalisée sur les mets et sake de la région d’Akita : https://nipponactif.com/2018/11/02/akita-exquise-1-mets-et-sake. Aujourd’hui, elle nous dévoilera un autre plaisir… orgasmique! Bien désolée de vous paraître vulgaire, néanmoins, j’ai hautement apprécié la seconde édition. Bien différente de la première où j’avais trouvé des qualités similaires, mais on parlera ici du boeuf que j’aime le plus : le wagyu

©Nippon Actif

Le wagyu, celui que j’avais goûté au restaurant Les Tantes Jeanne était de loin le meilleur qui m’est été donné de goûter jusqu’à présent. J’attends de repartir au restaurant pour en faire un article, mais je l’avais déjà mentionné sur celui-ci : https://nipponactif.com/2018/08/08/teppenyaki-azabu. Sur les trois fois où je l’ai goûté, voici  mon mini classement : 

En premier : le wagyu des Tantes Jeanne.
En deuxième : le wagyu de cette édition, Kagoshima Exquise
En troisième : le wagyu d’Azabu

Je ne remets pas en question la qualité de ces produits, loin de là, ils restent les meilleurs. Mais la différence de cuisson s’est fait ressentir à chaque fois. Ma préférence personnelle va sur de l’ultra fondant, l’effet « beurre qui fond » en bouche. 

©Nippon Actif

Dès notre arrivée au Pavillon, on nous a offert un verre d’une excellente boisson pétillante au yuzu. Nous nous sommes posés au comptoir de sushi et de wagyu, deux chefs nous préparaient des bouchées de festin. Amoureuse du wagyu, mais à l’inverse, les sushi c’est ce que j’apprécie le moins… Il faut savoir que je ne mange pas toujours ce que j’aime, donc je réitère l’expérience sans cesse en cas de bonne surprise. Et devinez quoi? J’ai adoré le sushi! C’est bien une première pour moi. De toutes mes expériences, j’ai jamais mangé un sushi aussi excellent. Tant dans le choix du riz premium que dans le poisson et sa sauce salée. J’en ai mangé plusieurs fois à vue d’oeil. Il en est pareil pour la dégustation de wagyu. Même si l’assiette était petite, le nombre de fois que l’on nous a servi vaudrait bien une bonne assiette. J’envie les distributeurs qui pourraient signer un contrat avec ces vendeurs locaux. 

©Nippon Actif

Mais le salon ne s’arrête pas qu’à la dégustation de ces produits. Entre autre, j’ai pu aussi goûter l’une de mes boissons préférées : l’umeshu. Celui-ci s’appelle amami umeshu, une boisson rare, fabriquée maison et qui a pris 2 ans à être extrait. 
Un autre stand vendait du… poisson emballé, la sériole. On ne pouvait pas y goûter, mais c’est probablement ce qu’on a mangé au comptoir en arrivant. C’est donc sans aucune hésitation que je vous dirai que c’est un excellent poisson, même pour ceux qui n’aiment pas du tout ce produit. J’ai ensuite goûté au karintōqui est un snack japonais sucré (appelé wagashi). Plus précisément un biscuit à la farine de blé qu’on saupoudre de sucre roux. Et aussi des satsuma chips, qui est une friture en format chips de patates douces. Enfin, j’ai pu aussi bu de la sauce ponzu et du thé matcha bio. 

©Nippon Actif     Avec Louis Robuchon – Abe

En écrivant cet article, cela m’a donné une faim de loup! J’espère qu’il y aura une troisième édition dédiée à l’excellence gastronomique japonaise pour nous faire découvrir de savoureux produits.

Lieu : Pavillon Ledoyen – 8 avenue Dutuit 75008 Paris
Tarif : gratuit sous présentation d’une carte de visite ou sur inscription
Date : lundi 22 octobre 2018 

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